Des pluies très abondantes, et un soleil bien trop rare

Ceux et celles qui n’ont pas eu la chance de rejoindre une station de sport d’hiver ou un lieu de villégiature méridional pendant les vacances de Noël doivent commencer à trouver le temps long.

J.-C.M.

Ceux et celles qui n’ont pas eu la chance de rejoindre une station de sport d’hiver ou un lieu de villégiature méridional pendant les vacances de Noël doivent commencer à trouver le temps long.

Sans doute sommes-nous en hiver et devons-nous accepter les travers météorologiques de cette période de l’année. Sans doute aussi devons-nous nous consoler en pensant que, depuis plusieurs semaines, les températures sont douces pour la saison (en décembre, la température moyenne fut de 5,1°C alors que la normale est de 3,9°C).

Cela serait dû, selon Luc Debontridder, climatologue à l’Institut royal météorologique (IRM), à une "oscillation nord-atlantique" (ONA) positive, qui amène un air maritime doux vers nos régions.

Ce qui est sûr, c’est que ces dernières semaines ont été caractérisées par un manque de lumière important et une humidité record. Comme nous l’avons déjà signalé en ces colonnes ("La Libre" des 29 et 30 décembre), le dernier mois de 2012, comme toute l’année d’ailleurs, a été copieusement arrosé. Il est tombé à Uccle, chiffres de l’IRM faisant foi, 172,7 litres par mètre carré alors que la normale est de 81 litres.

Le record établi de 1999 (171,9 litres) a même été battu. Voilà une situation qualifiée de très exceptionnelle, qui désigne un phénomène égalé ou dépassé en moyenne une fois tous les cent ans.

Ce qui a également miné le moral des Belges, c’est l’insolation, très déficitaire, de ces dernières semaines. En décembre, le soleil a montré le bout de son museau pendant 30 heures et 48 minutes, la normale étant de 45 heures et 8 minutes.

Et en novembre, l’ensoleillement avait été d’un petit 50 heures alors qu’il est, en moyenne, de 66 heures et 17 minutes. On n’est jamais sorti de la normalité mais 30 heures de moins que la moyenne en deux mois, cela pèse lourd.

Prévisions maussades

Le problème, c’est que rien de très réjouissant ne se profile à l’horizon. Ce week-end et la journée de lundi seront marqués par une grisaille persistante, avec nuages bas et possibilité de bruine (surtout dimanche) au menu.

Mardi et mercredi, on annonce de faibles précipitations. Le temps devrait se faire plus sec en fin de semaine mais il demeurera toujours aussi nuageux, les températures, douces en début de période, étant annoncées en légère baisse par la suite. Ensuite et jusqu’au 17 janvier, l’IRM prévoit un temps maussade, couvert, faiblement pluvieux avec des températures de saison et de légères gelées nocturnes en Ardennes.

Bref, vous avez trois solutions : prendre votre mal en patience, suivre une cure de luminothérapie ou acheter un billet d’avion pour l’hémisphère sud ou de train pour la Côte d’Azur.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...