
La crise du Brexit commence le 23 juin 2016, jour du référendum au cours duquel 51,9% des votes de la population britannique sont favorables à la sortie de l’Union européenne. L’accord de sortie, fixé initialement au 29 mars 2019, peine à être finalisé. Néanmoins, après deux demandes de report acceptées par Donald Tusk, alors président du Conseil européen, la date finale est fixée au 31 janvier 2020. Le Brexit a déjà coûté leur place de Premier ministre et de dirigeant du parti conservateur à David Cameron et, dernièrement, à Theresa May. L’ex-Première ministre a été remplacée par Boris Johnson le 24 juillet 2019. Brexit doux (par lequel les Britanniques resteraient dans l’union douanière), “no deal” (une sortie sans accord commercial), hard Brexit… : toutes les options restaient possibles et d’épineuses questions attendaient encore des réponses, comme la potentielle autodétermination écossaise, la question irlandaise avec la majorité des sièges attribués aux partis nationalistes à Westminster, l’impact d’un “no deal” ou de l’accord futur sur la livre sterling, etc. Le 24 janvier, Bruxelles et Londres signent l'accord de séparation et le 29 janvier, l'accord de retrait est validé par le Parlement Européen, avec 621 voix favorables, contre 49 contre et 13 abstentions. Le 31 janvier 2020, le Royaume-Uni quitte officiellement l'Union Européenne : s'entame alors la période de transition, qui s'étale jusqu'au 31 décembre 2020 et qui devait permettre notamment de trouver et signer des accords commerciaux entre les deux parties.