:focal(305x458:315x448)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/B2KPBMTAUBBJ5LTU7IIFMM3ECY.jpg)
En mai dernier, Hirokazu Kore-eda décrochait la Palme d’or à Cannes pour Une affaire de famille , que l’on pourra découvrir en salles le 12 décembre. Quelques mois plus tôt, en septembre 2017, le cinéaste japonais présentait à la Mostra de Venise The Third Murder , qui détonne quelque peu dans sa filmographie. Se détournant de ses drames familiaux sensibles (comme Nobody Knows en 2004 ou Tel père, tel fils en 2013), Kore-eda s’essaye ici au polar, mais le fait évidemment à sa manière. Il s’est inspiré de conversations avec des avocats pour imaginer ce récit complexe (pour ne pas dire embrumé par moments), tournant autour du procès d’un homme d’une soixantaine d’années (excellent Kôji Yakusho) accusé d’avoir tué de son patron. Et ce après avoir purgé une peine de 30 ans de prison dans une autre affaire de meurtre. En multipliant les versions des faits, selon les déclarations contradictoires de l’accusé lui-même, Kore-eda pose la question de la vérité judiciaire. Pas de bonus. (H.H.) (Cinéart)