Les Raras de Sergine André
Exilée depuis le séisme de 2010, Sergine André nous dépeint une fête populaire haïtienne : le Rara.
Publié le 21-06-2021 à 16h03 - Mis à jour le 21-06-2021 à 16h01
:focal(2495x1671.5:2505x1661.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/AXYDZCKAQRFWDAC3DQIEPPBDKM.jpg)
Rara, par Sergine André Peinture actuelle Où Bozar, dans le cadre de Cultura Movimento et Cuba Landz Festival, Hall Horta, 23, rue Ravenstein, 1000 Bruxelles. www.bozar.be et 02.507.82.00 Quand Jusqu’au 29 juin, du mardi au dimanche, de 10 à 18 heures.
Installée à Bruxelles, cette souriante entreprenante ne rangea point des pinceaux qui lui confiaient un renom chez elle. L’occasion, belle, nous est donnée d’en apprécier les tours et détours, alors qu’un festival cubain l’a invitée à s’éclater avec des couleurs et des légendes.
Le Rara, grande fête du Carême, réunit les populations de Cuba et Haïti. Procession enjouée, il suppose couleurs, musiques, fêtes et danses alimentées par tout un arsenal d’instruments, des vaksen (trompettes en bambou) aux tchatchas (maracas), sans oublier le fameux fouet de tâche, tenu par le "colonel", protecteur et maître des secrets.
Le Rara célèbre la joie, la lumière, la couleur, l’union, le soleil, la bonne nourriture et la danse. C’est une fête liée au vaudou.
14 peintures de Sergine André illustrent avec, des couleurs, des audaces plastiques et des rythmes différents diverses particularités du Rara. Et c’est un plaisir de suivre l’artiste en ses registres très variés, emplis de belle santé, d’énergie, de croyances, de symboles.Roger Pierre Turine
