Huis clos pour diffusion de vidéos de viols de 3 Slovaques
La cour d'assises a ordonné lundi à 16H00 le huis clos afin de projeter trois cassettes de viols de trois jeunes Slovaques commis par Marc Dutroux et que ce dernier avaient filmés. La cour d'assises a par contre refusé que soient projetée une cassette montrant les ébats amoureux du couple Marc Dutroux-Michelle Martin.
- Publié le 18-04-2004 à 00h00
La cour d'assises a ordonné lundi à 16H00 le huis clos afin de projeter trois cassettes de viols de trois jeunes Slovaques commis par Marc Dutroux et que ce dernier avaient filmés. La cour d'assises a par contre refusé que soient projetée une cassette montrant les ébats amoureux du couple Marc Dutroux-Michelle Martin.
Marc Dutroux est également accusé devant la cour d'assises du viol de trois jeunes Slovaques. Eva et Yanka Mackova sont deux soeurs qui sont venues passer des vacances à Sars-la-Buissière en 1994, pour la première, et en 1996 pour les deux.
Marc Dutroux a violé Eva (19 ans) dans son sommeil, après l'avoir droguée, fin juillet 1994. Il a agi de même avec Yanka (17 ans) fin juillet 1996. Il a filmé les viols dont les victimes n'ont gardé aucun souvenir. Elle se sont reconnues sur les cassettes filmées par Marc Dutroux, retrouvées après l'arrestation de ce dernier.
Henrieta Palusova a été violée en Slovaquie le 4 juin 1995 vers 02H30 alors qu'elle rentrait chez elle après avoir passé la soirée dans une discothèque. Agrippée par un homme, violée dans le fossé, elle a été droguée et entraînée dans une camionnette où elle a encore été violée. Elle a été abandonnée dans les environs. Marc Dutroux a également filmé le viol.
Les trois cassettes ont été projetées, à huis clos, lundi peu après 16H00 devant les jurés, la cour et les parties.
Le président a par contre refusé la projection d'une cassette d'ébats amoureux de Michelle Martin et de Marc Dutroux. Le ministère public avait demandé la projection de la cassette car elle était en contradiction avec le discours de Michelle Martin qui «articule toute sa défense sur la violence de Marc Dutroux à son égard ».
La cour d'assises a refusé la projection, soulignant qu'elle n'était pas nécessaire à la manifestation de la vérité.