Généraliser les animations
Publié le 22-05-2006 à 00h00
Les auteurs du rapport ont établi une série de recommandations à destination du monde politique. Il faut d'abord mettre des instruments en place pour avoir une meilleure connaissance de la vie affective et sexuelle des adolescentes: collecte et diffusion d'informations, soutien de la recherche, identification précoce des populations et situations à risque.
Il faut aussi intensifier les actions de prévention: développer l'éducation à la vie affective et sexuelle, particulièrement dans l'enseignement professionnel; diffuser l'information sur la prévention en matière de santé de la reproduction auprès des jeunes et des travailleurs médico-sociaux; améliorer l'accessibilité aux services de santé.
La ministre responsable de la Santé, de l'Enfance et de l'Aide à la jeunesse en Communauté française, Catherine Fonck (CDH) a pour sa part indiqué qu'elle souhaitait généraliser, à tous les niveaux scolaires, des animations autour de la vie affective et sexuelle à raison de 4 heures par an.
© La Libre Belgique 2006