Vande Lanotte : "L'orange bleue ne signifie aucune réforme"

Aucune réforme de l'Etat n'aura lieu en raison du choix fait par le cartel CD&V/N-VA d'une coalition orange bleue, a affirmé jeudi l'ancien président du Parti socialiste flamand, Johan Vande Lanotte, qui a exprimé son scepticisme face à un éventuel comité des sages chargé de préparer une révision constitutionnelle. Edito: Bonne fête Sire! Forum: Le mercredi, le jour d'une bonne grosse gifle Reynders : "j'ai une autre conception du dialogue" Ecolo fâché et attristé Des extrémistes flamands perturbent le Te Deum

Belga
Vande Lanotte : "L'orange bleue ne signifie aucune réforme"
©Johanna de Tessières

Aucune réforme de l'Etat n'aura lieu en raison du choix fait par le cartel CD&V/N-VA d'une coalition orange bleue, a affirmé jeudi l'ancien président du Parti socialiste flamand, Johan Vande Lanotte, qui a exprimé son scepticisme face à un éventuel comité des sages chargé de préparer une révision constitutionnelle. Analysant la situation politique, le sénateur sp.a a affirmé être arrivé à la conclusion que l'orange bleue n'engendrera aucune réforme de l'Etat. C'était évident dès le moment où le CD&V/N-VA a choisi cette formule et entamé les négociations gouvernementales, a-t-il expliqué lors d'une rencontre avec quelques journalistes.

Selon M. Vande Lanotte, le cartel CD&V/N-VA n'a accordé aucune priorité à une réforme constitutionnelle. "Son premier choix était (Yves) Leterme comme Premier ministre et ensuite l'orange bleue. Une réforme de l'Etat ne venait qu'en seconde place", a-t-il fait valoir.

L'ancien président du sp.a a expliqué fonder son raisonnement sur le fait que le cartel a rapidement entamé des négociations après les élections, sans obtenir de garanties sur une révision de la Constitution. Il a récusé l'affirmation selon laquelle aucune réforme de l'Etat n'aura lieu parce que les francophones et les socialistes s'y opposent.

M. Vande Lanotte a également jugé que le comité des sages envisagé pour préparer une révision constitutionnelle serait un "enfant mort né" si le gouvernement ne lui donnait pas une direction claire.

Quant à la demande formulée à l'opposition d'en faire partie, l'ancien vice-Premier ministre l'a qualifié d'"humiliante". "Pour quelqu'un qui a siégé durant vingt ans au gouvernement, c'est humiliant. Ai-je l'air si stupide? On demande à l'opposition d'en faire partie parce qu'on en sort pas", a-t-il dit.

M. Vande Lanotte a toutefois rappelé que le sp.a était disposé à collaborer à une réforme de l'Etat "si des propositions concrètes sont sur la table".

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