Di Rupo voit dans le Gordel un événement sportif et familial
Interrogé dans l'émission De Zevende Dag, M. Di Rupo a refusé de voir dans le Gordel une manifestation politique. Le président des FDF, Olivier Maingain, a critiqué sa position.
- Publié le 02-09-2012 à 15h13
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Le Premier ministre Elio Di Rupo voit dans le Gordel "avant tout un événement sportif et familial", auquel il a dit dimanche, sur la VRT, regretter de ne pouvoir participer. Le président des FDF, Olivier Maingain, a critiqué sa position.
Interrogé dans l'émission De Zevende Dag, M. Di Rupo a refusé de voir dans le Gordel une manifestation politique. "Cela reste avant tout un événement sportif et familial", a-t-il dit, notant que "beaucoup de familles francophones y participent" et déplorant "les disputes locales".
Au journaliste qui lui demandait s'il comptait y participer, le Premier ministre a répondu: "Malheureusement, non. Je devais être sur ce plateau et j'ai ensuite une réunion de famille".
Dans une réaction à l'agence Belga, le président des FDF, Olivier Maingain, a "dénoncé des déclarations totalement indécentes".
"Je ne peux pas comprendre qu'il ne voie pas le caractère politique" du Gordel, qui "est la cause de bien des tensions en périphérie", a-t-il dit. Selon lui, après la scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde, le Gordel permet désormais l'expression de nouvelles revendications flamandes, comme la fin des facilités.
"J'appelle les électeurs de la périphérie à plébisciter les candidats", notamment les FDF, "qui veulent un élargissement de la Région bruxelloise", seule à même selon lui de garantir les droits des citoyens francophones et néerlandophones, a-t-il dit.