La Journée
Le scénario était prévisible, qui a fait hier soir de Paul Magnette le nouveau bourgmestre de Charleroi, le temps d’un discours chargé de bonnes intentions, avant qu’il ne soit déclaré temporairement empêché par ses fonctions ministérielles. Le seul suspense résidait dans la manière protocolaire dont s’exécuterait cette installation. Bourgmestre sortant, Eric Massin (PS) devait prêter serment entre les mains de l’élu sortant le plus élevé en fonction. Ç’aurait pu être le premier échevin Paul Ficheroulle, qui ne s’est pas présenté, pour cause, dit-on, d’incompatibilité persistante avec celui qui l’avait remplacé. Ornella Cencig, échevine MR, a donc reçu la prestation de serment d’Eric Massin, avant qu’il préside la suite des prestations de serment qui ont consacré la composition du conseil communal : 30 PS, 9 MR, 6 CDH, 3 Ecolo, 2 FN Belge et 1 PTB+, les trois partis traditionnels formant la tripartite, comme cela avait été le cas dans la législature précédente. Les prestations de serment ont été diversement accueillies par une foule compacte de plusieurs centaines de spectateurs : de nombreux applaudissements, quelques huées aussi, au moment du passage de Philippe Van Cauwenberghe. Le pacte de majorité a été approuvé par les trois partis de la majorité et, curieusement, par les deux élus de l’extrême droite, et repoussé par Ecolo et le PTB+. Une fois Françoise Daspremont installée comme "bourgmestre faisant fonction", Olivier Chastel (MR) s’est lui aussi déclaré empêché, avant d’être remplacé par Cyprien Devilers, comme prévu là encore.
Publié le 04-12-2012 à 04h15
Magnette, maïeur installé et empêché
Le scénario était prévisible, qui a fait hier soir de Paul Magnette le nouveau bourgmestre de Charleroi, le temps d’un discours chargé de bonnes intentions, avant qu’il ne soit déclaré temporairement empêché par ses fonctions ministérielles. Le seul suspense résidait dans la manière protocolaire dont s’exécuterait cette installation. Bourgmestre sortant, Eric Massin (PS) devait prêter serment entre les mains de l’élu sortant le plus élevé en fonction. Ç’aurait pu être le premier échevin Paul Ficheroulle, qui ne s’est pas présenté, pour cause, dit-on, d’incompatibilité persistante avec celui qui l’avait remplacé. Ornella Cencig, échevine MR, a donc reçu la prestation de serment d’Eric Massin, avant qu’il préside la suite des prestations de serment qui ont consacré la composition du conseil communal : 30 PS, 9 MR, 6 CDH, 3 Ecolo, 2 FN Belge et 1 PTB+, les trois partis traditionnels formant la tripartite, comme cela avait été le cas dans la législature précédente. Les prestations de serment ont été diversement accueillies par une foule compacte de plusieurs centaines de spectateurs : de nombreux applaudissements, quelques huées aussi, au moment du passage de Philippe Van Cauwenberghe. Le pacte de majorité a été approuvé par les trois partis de la majorité et, curieusement, par les deux élus de l’extrême droite, et repoussé par Ecolo et le PTB+. Une fois Françoise Daspremont installée comme "bourgmestre faisant fonction", Olivier Chastel (MR) s’est lui aussi déclaré empêché, avant d’être remplacé par Cyprien Devilers, comme prévu là encore.
Un nouveau parti est né : "La Droite"
Alors que la gauche de l’échiquier politique est en pleine ébullition avec la percée du PTB aux dernières élections, il y a aussi du mouvement sur la droite. Le mouvement "La Droite", créé en juin 2010, s’est en effet érigé dimanche en parti politique, a indiqué lundi son porte-parole dans un communiqué. Se revendiquant de "valeurs libérales fortes", ce nouveau petit parti se pose en défenseur de la classe moyenne. Il affirme la "méritocratie" comme une garantie pour l’individu que "seul le travail paie" et, pour les citoyens défavorisés, comme une garantie d’accéder au partage des richesses. La Droite, dont le porte-parole est un ancien militant exclu du Parti populaire (PP), Aldo-Michel Mungo, prétend présenter aux élections régionales, fédérales et européennes de juin 2014 des listes électorales "complètes dans l’ensemble des arrondissements francophones de Belgique". Quelles sont ses chances de réussite électorale ? Pour un petit parti, difficile d’exister en Belgique... Mais "La Droite" fera certainement du mal électoralement au PP de Modrikamen... qui était déjà bien mal en point.
Un "bio" du cardinal Danneels en... 2015
Mieux vaut trop tôt que jamais: dans un communiqué, l’éditeur flamand Pelckmans, qui est notamment celui de Bart De Wever, annonce la sortie d’une biographie autorisée bilingue du cardinal Danneels en 2015! Elle est en voie de réalisation sous la houlette de Jürgen Mettepenningen et de Karim Schelkens. Tous deux docteurs en théologie et historiens spécialisés dans l’Église, ils sont actifs à la KU Leuven et à l’origine de nombreux livres et contributions scientifiques. Karim Schelkens est par ailleurs le biographe du cardinal néerlandais Johannes Willebrands alors que Jürgen Mettepenningen est surtout connu pour son bref passage comme porte-parole de la Conférence épiscopale de Belgique en 2010 mais aussi pour ses livres dans lesquels il exprime autant sa foi que ses analyses critiques sur les améliorations à apporter à l’Église...