Magnette: "on pensait que Bart De Wever avait touché le fond, mais il creuse encore"
On pensait que Bart De Wever "avait touché le fond intellectuellement, mais manifestement il creuse encore", a affirmé lundi matin le président du PS Paul Magnette. "Il suffit que j’ouvre la bouche pour que tout le monde s’enflamme. C’est scandaleux !", s'est plaint le président de la N-VA.
Publié le 04-02-2013 à 12h22 - Mis à jour le 04-02-2013 à 15h22
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On pensait que le président de la N-VA et bourgmestre d'Anvers Bart De Wever "avait touché le fond intellectuellement, mais manifestement il creuse encore", a affirmé lundi matin le président du PS Paul Magnette interrogé par la Première (RTBF) sur les propos de Bart de Wever concernant la tenue vestimentaire des fonctionnaires homosexuels. Le bourgmestre d'Anvers Bart De Wever (N-VA) avait estimé samedi que les fonctionnaires travaillant au guichet, à la Ville d'Anvers, ne peuvent pas porter de T-Shirt par lequel ils affichent clairement qu'ils sont homosexuels.
Il faut pas le laisser dire mais il faut cesser de réagir sur le même registre, a dit le président du PS lundi, interrogé sur la proximité ou non entre le discours de Bart De Wever et celui des années '30.
Pour lui, la N-VA dit ne pas parler des années trente mais "elle joue avec les limites", en recourant à "un langage de bistrot pour entretenir un public interlope. Il faut pouvoir dénoncer ce que dit Bart De Wever et en même temps ne pas tomber dans le degré zéro de la politique qu'il essaie de défendre".
Bart De Wever renchérit
Face à la fronde soulevée, Bart De Wever a réagi ce lundi dans les colonnes de la Gazet van Antwerpen. Il y a qualifié son weekend d' "infernal", sa boite mail ayant été "pleine d'insultes". "On a touché le fond !", a encore regretté le nouvel homme fort d'Anvers. Et de poursuivre : "Depuis que j’ai pris le pouvoir à Anvers, rien n’est normal. Il suffit que j’ouvre la bouche pour que tout le monde s’enflamme. C’est scandaleux !"
"Un an et demi d'enfer m'attend", a-t-il finalement déclaré, faisant allusion au prochain scrutin (fédéral et régional).
Ce mardi dès 11h, chattez avec notre journaliste politique Francis Van de Woestyne