Fraude sociale de mieux en mieux traquée

Près d’un contrôle sur trois effectués l’an dernier par le Service d’information et de recherche sociale (SIRS) a permis de mettre au jour des infractions en matière de travail au noir.

Construction Près d’un contrôle sur trois effectués l’an dernier par le Service d’information et de recherche sociale (SIRS) a permis de mettre au jour des infractions en matière de travail au noir.

La plupart des 14 096 contrôles ont été menés dans les secteurs de la construction et de l’Horeca : 4 560 ont donc été positifs, selon des statistiques du SIRS.

Les quelque 900 inspecteurs de l’Office national de sécurité sociale (ONSS), de l’Onem et de l’Office national d’allocations familiales pour travailleurs salariés n’ont pas chômé puisqu’il était prévu qu’ils effectuent 11 000 contrôles.

Trente-deux pour cent des inspections ont permis de repérer des pratiques de travail au noir. Les pourcentages les plus élevés se situent dans les arrondissements de Nivelles (52 %), Mons (46 %) et Bruxelles (44 %).

En Flandre, Turnhout est le mauvais élève de la classe avec 37 % de contrôles positifs, devant Anvers (34 %), Malines et Gand (32 % chacun).

Contrôles plus efficaces

Fin novembre 2012, John Crombez (SP.A), secrétaire d’Etat en charge de la Lutte contre la fraude fiscale et sociale, insistait sur la progression de près de 50 % en l’espace de quatre ans de la proportion de contrôles positifs. En 2008, à peine un travailleur sur quatre (23 %) contrôlé n’était pas en règle.

Cette progression ne trahit toutefois pas une hausse du travail illicite et de la fraude sociale en Belgique mais plutôt une efficacité accrue de l’administration et des contrôles plus ciblés, estimait alors M. Crombez.

Même constat, mardi, au SIRS qui explique la meilleure efficacité de ces inspections par le fait qu’elles sont mieux préparées et coordonnées. (Belga)

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