Missions confirmées pour Philippe
On ne change pas une formule qui marche : le Palais a confirmé que le prince Philippe dirigera de fait encore deux missions économiques en cette fin d’année. C’est ainsi qu’il se rendra dans le courant de la troisième semaine d’octobre en Afrique du sud et en Angola puis fin novembre et début décembre en Inde.
- Publié le 13-06-2013 à 04h30
monarchie On ne change pas une formule qui marche : le Palais a confirmé que le prince Philippe dirigera de fait encore deux missions économiques en cette fin d’année. C’est ainsi qu’il se rendra dans le courant de la troisième semaine d’octobre en Afrique du sud et en Angola puis fin novembre et début décembre en Inde.
Par ailleurs, si les invitations se confirment il y en aura déjà au moins quatre autres en 2014 qui devraient le mener successivement en Arabie saoudite, en Russie, en Colombie et au Pérou et en Indonésie.
Mais quid de ces missions après son accession au trône ? Soyons clairs, pas plus aujourd’hui qu’hier, la place des Palais ne communique sur un éventuel passage de sceptre entre le roi Albert II et son fils aîné mais la question finira par se poser en tout état de cause un jour.
Il y a vingt ans lorsque notre souverain actuel a succédé à son frère le roi Baudouin, la question de la direction des missions économiques ne se posait pas vraiment : tout logiquement, Philippe était destiné à reprendre sa fonction de président d’honneur de l’Office belge du Commerce extérieur. Une coutume encore toute récente mais une coutume quand même : au tout début des années 1960 que le "patron" de Fabrimetal de l’époque, Jean Poncelet avait proposé au chef de la Maison des Princes de Liège, Gilbert Thibaut de Maisières qu’Albert accompagne les hommes d’affaires belges dans leur prospection de marchés nouveaux.
L’idée avait plus au roi Baudouin et le prince Albert se lança dès lors dans quelque 105 missions économiques jusqu’à ce qu’il prenne lui-même la succession de son frère sur le trône.
Si le prince Philippe a déjà à son actif plusieurs dizaines de missions économiques depuis 1993, cela n’a pas empêché le roi Albert II de donner aussi progressivement une petite teinte économique à ses propres visites d’Etat. Il emmena dans son sillage des délégations académiques et d’entrepreneurs économiques tant dans des pays encore relativement nouveaux de l’Union européenne que lors de ses méga-déplacements en Chine (2005) et en Inde (2008), sans que cela ne fasse de l’ombre aux missions du prince héritier puisque ce dernier est déjà lui-même retourné en Chine et en Inde depuis lors. Mais demain alors - un demain pouvant être très extensible - ? Philippe a levé un tout petit coin du voile lorsque les journalistes lui ont demandé la semaine dernière en Californie s’il aimerait poursuivre les missions comme Roi : "il faut voir comment les choses s’organisent, si ça peut se faire ou pas. Mais je pense qu’il doit y avoir moyen d’aider aussi les entreprises". Pas de commentaires à ce sujet non plus au Palais puisque ce n’est pas à l’ordre du jour !