La princesse Astrid présidera les deux prochaines missions économiques
Di Rupo et Reynders en informeront les ministres-présidents régionaux.
Publié le 18-07-2013 à 15h34 - Mis à jour le 15-10-2013 à 20h11
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La princesse Astrid présidera les deux prochaines missions économiques belges à l'étranger, prévues en octobre et en novembre, pour succéder à son frère, le prince Philippe, qui accédera dimanche au trône, a annoncé jeudi le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders. Le Premier ministre Elio Di Rupo et M. Reynders ont "informé" par écrit les Régions de cette décision prise par le fédéral.
La princesse Astrid a formellement accepté la présidence de ces missions, organisée par l'Agence fédérale pour le Commerce extérieur, a-t-il précisé à l'agence BELGA.
Le roi Philippe conservera toutefois la présidence d'honneur de cette agence, financée aux deux tiers par l'Etat fédéral.
MM. Di Rupo et Reynders ont informé jeudi par lettre les ministres-présidents des trois Régions - largement compétentes pour le commerce extérieur à la suite des différentes réformes de l'Etat -, a ajouté le chef de la diplomatie belge.
Pour lui, le choix du gouvernement fédéral "s'est porté tout naturellement sur la prince Astrid", la soeur du nouveau roi, en raison notamment du jeune âge de la future princesse héritière, Elisabeth - qui n'a que 11 ans.
Deux missions économiques sont encore prévues cette année, en Angola et en Afrique du sud du 20 au 27 octobre prochains, puis en Inde du 23 au 29 novembre.
Pour l'année prochaine, M. Reynders a évoqué un examen "du rythme" de ces missions - il y en a en principe quatre par an - en tenant compte du fait que le nouveau couple royal effectuera sans doute en 2014 plusieurs visites d'Etat à "caractère politique", en commençant probablement par les pays voisins. Dans ce cas, le roi Philippe et la reine Mathilde seraient accompagnés par le Premier ministre et/ou le ministre des Affaires étrangères.
Il n'a toutefois pas exclu que, comme souvent, un volet culturel, sportif ou économique, se greffe aux visites d'Etat.
Plus tôt dans la journée, M. Reynders avait exclu que les Régions aient un droit de co-décision en ce qui concerne le choix de la présidence d'honneur des missions économiques. "Pas de droit de regard, mais une bonne communication", avait-il lancé à son arrivée à un conseil ministériel restreint au 16 rue de la Loi à Bruxelles.
Les nationalistes flamands de la N-VA, qui siègent au gouvernement flamand, avaient affirmé mercredi que le gouvernement fédéral ne pouvait décider seul en la matière.