Recours en justice des inspecteurs d'écoles
Les inspecteurs scolaires qui ont passé l'examen de sélection du Selor (service de recrutement) en mai dernier ont déposé début août au Conseil d'Etat un recours en suspension et en annulation contre cette épreuve, révèlent vendredi L'Avenir et L'Écho.
Publié le 23-08-2013 à 12h48 - Mis à jour le 13-09-2013 à 18h29
:focal(395x205:405x195)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/G5EVIQMQCFDQLM3DFDMWLYNYUY.jpg)
Les inspecteurs scolaires qui ont passé l'examen de sélection du Selor (service de recrutement) en mai dernier ont déposé début août au Conseil d'Etat un recours en suspension et en annulation contre cette épreuve, révèlent vendredi L'Avenir et L'Écho.
Ils dénoncent une mascarade d'épreuves sans lien avec le métier et un flou sur les fins de la fonction. Les 11 et 12 mai derniers, 650 candidats ont défilé pour l'obtention du brevet, dont des inspecteurs en fonction depuis de nombreuses années qui espéraient être enfin titularisés, les derniers examens organisés en 2007 ayant été rangés aux oubliettes, souligne L'Avenir.
Seuls 38%, soit moins de 250 d'entre eux, ont réussi l'épreuve.
Fin juillet, les candidats qui avaient raté l'examen ont reçu, par lettre, leur fin de "désignation à titre provisoire" tandis que d'autres étaient prolongés parce que, dans leur fonction, personne n'avait réussi, précise le quotidien.
Toutefois, ces lettres ont été envoyées prématurément, le cadre des inspecteurs devant encore être adopté par le gouvernement. Un recommandé retirant la décision de "fin de fonction" leur a donc été signifié. Une nouvelle lettre de fin de fonction sera à nouveau envoyée aux candidats malheureux le 1er septembre.
"Nous allons poursuivre la procédure en respectant les résultats du Selor", a affirmé le cabinet de Marie-Martine Schyns, ministre de l'Enseignement. "Elle n'est qu'une étape, car ceux qui ont réussi vont maintenant s'inscrire dans un processus de formation et de stage de deux ans. Il y aura donc de nouveaux inspecteurs à la rentrée. Notre volonté est de mettre en place un procédure pérenne avec des gens compétents. Elle met fin à des années d'incertitude."
Par ailleurs, selon Me Jean Bourtembourg, une des avocats des plaignants, l'auditeur du Conseil d'État a déjà conclu à l'irrégularité de la procédure du Selor, rapporte L'Écho.