Intercommunales: Furlan plaide pour une "gestion plus proche de celle d'une société privée"
Mais "la vraie question" est, d'après lui, de savoir si "pour certains secteurs - l'électricité, les télécoms, voire les hôpitaux -, le costume de l'intercommunale n'est pas trop étriqué".
Publié le 24-08-2013 à 08h05 - Mis à jour le 18-09-2013 à 07h55
Le ministre wallon des Pouvoirs locaux, Paul Furlan (PS), plaide, dans un entretien à L'Echo, pour une gestion des intercommunales "plus proche de celle d'une société privée". "On pourrait s'inspirer par exemple des entreprises publiques autonomes", dit-il. Interrogé sur les écueils rencontrés dans l'élaboration d'un cadastre des rémunérations, M. Furlan se déclare confiant que les intercommunales récalcitrantes "sont en train de se mettre en ordre".
"Comme le député Pierre-Yves Jeholet (MR) le disait: le salaire de Didier Bellens à Belgacom est ce qu'il est, mais au moins il est connu et on peut donc en discuter. Je suis persuadé qu'aucun dirigeant d'intercommunale n'arrive à ce niveau de rémunération. Mais l'opacité crée le doute", selon le ministre socialiste.
Mais "la vraie question" est, d'après lui, de savoir si "pour certains secteurs - l'électricité, les télécoms, voire les hôpitaux -, le costume de l'intercommunale n'est pas trop étriqué". Paul Furlan s'interroge notamment sur le rôle de la tutelle pour les décisions d'investissement. "Il faut réfléchir à une nouvelle forme de société, qui préserve l'intérêt financier des communes tout en ayant une gestion plus proche de celle d'une société privée", estime-t-il.
Le ministre rappelle par ailleurs que les communes devront à l'avenir s'impliquer davantage dans l'assainissement des finances publiques. Une circulaire envoyée cet été les enjoint de respecter un calendrier strict pour la transmission de leurs comptes à la Région (projet de budget le 1er octobre et comptes le 15 février).