Euthanasie en prison : "La démarche oblige à une analyse très prudente de ses enjeux"

La cour d’appel de Bruxelles doit rendre son arrêt ce lundi dans le dossier de Frank Van Den Bleeken. Cet interné a choisi son destin : il veut être euthanasié. Entretien avec Thierry Pham, experte en psychologie légale.

Annick Hovine
Euthanasie en prison : "La démarche oblige à une analyse très prudente de ses enjeux"
©Photonews

La cour d’appel de Bruxelles doit rendre un arrêt, ce lundi, dans le dossier concernant Frank Van Den Bleeken, détenu dans l’annexe psychiatrique de la prison de Merksplas, qui avait cité la ministre de la Justice (Annemie Turtelboom à l’époque) en référé.Interné depuis près de 30 ans pour des agressions sexuelles répétées sur des jeunes femmes et le meurtre d’une de ses victimes, l’homme avait exprimé le souhait d’être transféré dans une institution aux Pays-Bas (de Pompestichting, lire par ailleurs), conçue pour accueillir des délinquants sexuels, ou, à défaut, d’être euthanasié. Place disponible, ou pas, dans ce centre, le transfert de l’interné était impossible vu l’absence de base légale. D’où l’action en justice intentée contre la ministre. Mais la cour d’appel de Bruxelles a jugé que la ministre n’était pas compétente pour décider d’un éventuel transfert aux Pays-Bas et a donc refusé cette option.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...