Numéros Inami: l'examen d'entrée, c'est non pour le Conseil de la Jeunesse
Fermement opposé à la mise en place d'un examen d'entrée, le Conseil invite dès lors Jean-Claude Marcourt à prendre ses responsabilités et, après concertation du secteur étudiant et éventuellement de la jeunesse, à définir un dispositif de régulation flexible au début du cursus mais différé de l'entrée.
Publié le 08-12-2014 à 06h53 - Mis à jour le 08-12-2014 à 06h54
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Le Conseil de la Jeunesse a tenu à rappeler dimanche soir, à l'issue de son assemblée générale, son opposition ferme à un éventuel examen d'entrée aux études de médecine après la décision vendredi de la ministre de la Santé Maggie De Block (Open VLD) de délivrer des numéros INAMI à l'ensemble des étudiants francophones en attente cette année, moyennant un lissage négatif pour l'avenir. La ministre attend désormais une diminution drastique du nombre d'étudiants en médecine en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) à partir de la rentrée académique 2015. Elle ne voit pas d'autre solution que d'organiser un examen d'entrée, comme cela se pratique en Flandre, une option jusqu'ici rejetée par le ministre de l'Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt (PS).
Le Conseil de la Jeunesse souligne l'initiative de la ministre de la Santé, qui permet de lever une "pression morale intense" vécue au quotidien par les étudiants
L'organe de représentation officielle des jeunes en FWB rappelle toutefois le risque que présente un lissage négatif sur "l'avenir de notre système de soins de santé en matière de force sanitaire médicale de travail" et plaide pour un lissage positif, à l'image de la Fédération des étudiants francophones (Fef).
Fermement opposé à la mise en place d'un examen d'entrée, le Conseil invite dès lors Jean-Claude Marcourt à prendre ses responsabilités et, après concertation du secteur étudiant et éventuellement de la jeunesse, à définir un dispositif de régulation flexible au début du cursus mais différé de l'entrée.
Il attire enfin l'attention sur la problématique des places de stage qui n'est toujours pas résolue et qui empêchera un grand nombre de jeunes diplômés à poursuivre leur formation spécialisée une fois le diplôme acquis.
Le Conseil de la Jeunesse et ses partenaires seront reçus au cabinet de la ministre De Block mardi matin à 11h00 et y aborderont la problématique des maîtres de stage et les conséquences du lissage négatif.