Mega-prison de Haren : le domicile privé du ministre-président bruxellois Rudi Vervoort tagué

Un groupe d'anarchistes bruxellois est soupçonné d'avoir perpétré ces actions. Depuis plusieurs années, une enquête judiciaire est menée par le parquet fédéral concernant d'éventuels faits de terrorisme au sein du milieu anarchiste bruxellois.

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Mega-prison de Haren : le domicile privé du ministre-président bruxellois Rudi Vervoort tagué
©Bauweraerts

Des militants opposés à la future méga-prison de Haren ont tagué dans la nuit de dimanche à lundi les façades des domiciles de trois personnes impliquées dans le projet de la prison. Il s'agit des façades du domicile privé du ministre-président bruxellois Rudi Vervoort, d'un de ses collaborateurs ainsi que d'une femme travaillant dans le groupe du projet, a indiqué mardi le parquet de Bruxelles, confirmant une information parue dans plusieurs médias. Ce n'est pas la première fois que ce type d'action est entreprise contre le projet de construction de la méga-prison. Auparavant, le bureau d'architecte de Philemon Wachtelaer avait en effet déjà été tagué et ses vitres avaient été brisées. Le feu a été bouté sur le chantier d'un entrepreneur et ,il y a quelques mois, un incendie volontaire a été commis sur le domaine privé de l'architecte.

Un groupe d'anarchistes bruxellois est soupçonné d'avoir perpétré ces actions. Depuis plusieurs années, une enquête judiciaire est menée par le parquet fédéral concernant d'éventuels faits de terrorisme au sein du milieu anarchiste bruxellois.

Cette enquête menée par le juge d'instruction Panou s'est focalisée sur des manifestations qui se sont tenues en 2008, dirigées notamment contre la construction d'un nouveau centre fermé pour réfugiés à Steenookerzeel, les institutions européennes et les eurocrates, l'Otan, l'expulsion de sans-papiers et la Stib, mais également contre la construction de la méga-prison de Haren. Il aurait été question d'association de malfaiteurs, d'incendie mais également d'appartenance à une organisation terroriste.

Les faits commis dimanche font pour l'heure encore l'objet d'une enquête menée par le parquet de Bruxelles.

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