Timmermans: "Remettre en question Schengen n'apportera aucune solution"

Remettre en question l'espace Schengen n'apporte en rien une solution à la problématique des réfugiés, a réagi jeudi le vice-président de la Commission européenne, le Néerlandais Frans Timmermans, dans le journal de la chaîne Een.

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Timmermans: "Remettre en question Schengen n'apportera aucune solution"
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Remettre en question l'espace Schengen n'apporte en rien une solution à la problématique des réfugiés, a réagi jeudi le vice-président de la Commission européenne, le Néerlandais Frans Timmermans, dans le journal de la chaîne Een, après les déclarations du président de la N-VA Bart De Wever.

Frans Timmermans a cependant reconnu que les Etats européens réagissent trop tardivement à la crise et a dit espérer "dans les prochains mois" des avancées vers une "fermeture de l'arrière-porte de l'Europe." Bart De Wever avait estimé mercredi soir qu'il était "presque inévitable" que Schengen, qui assure la libre-circulation des personnes au sein de l'Union européenne, soit réformé. "Sinon les Etats-membres vont surveiller leurs propres frontières", avait-il déclaré.

Pour Frans Timmermans, "Schengen n'empêche en rien un Etat-membre de mieux assurer la sécurité". "De surcroît, l'afflux de réfugiés provient aussi de pays hors-Schengen, cela a donc moins à voir avec Schengen que ce que l'on prétend. Remettre en question ce traité n'apporte aucune solution."

Le commissaire admet que l'"arrière-porte" de l'Union devrait être mieux contrôlée. Selon lui, l'Europe y travaille déjà, consciente de l'urgence de la situation.

Il a aussi plaidé pour une politique européenne en matière d'asile. A ses yeux, les initiatives prises par certains Etats, comme la construction d'un mur en Bulgarie, ne représentent pas des solutions constructives.

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