La taxe sur les boissons sucrées jugée précipitée par De Block
La ministre s'attache à mettre en oeuvre un plan global pour une alimentation saine qui se concentrera sur les sucres, le sel, les mauvaises graisses, l'alimentation à l'école et la quantité d'aliments ingérés par les Belges.
- Publié le 12-10-2015 à 14h33
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La taxe sur les boissons sucrées que l'opposition voit comme une hausse d'impôt et non une mesure de santé publique, eu égard notamment à la faiblesse du rendement escompté, aurait mérité d'être étudiée de manière plus approfondie, a admis lundi la ministre des Affaires sociales et de la Santé Maggie De Block. Le taxshift est arrivé plus vite que prévu, a reconnu Mme De Block sur les ondes de la VRT. La ministre aurait souhaité attendre les résultats d'une étude que doit publier le mois prochain l'Institut de la Santé publique sur les habitudes alimentaires des Belges. "Nous pensions pouvoir tirer de cette étude les conclusions qui s'imposent. On a accéléré les choses. C'est une première étape et on continue de plancher sur ce dossier", a-t-elle précisé.
La ministre s'attache à mettre en oeuvre un plan global pour une alimentation saine qui se concentrera sur les sucres, le sel, les mauvaises graisses, l'alimentation à l'école et la quantité d'aliments ingérés par les Belges.
L'opposition a pour sa part relevé que la taxe décidée samedi visait toutes sortes de boissons, sucrées, non sucrées, "light', preuve ultime, selon elle, que l'objectif du gouvernement était de faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'Etat en taxant le consommateur et non pas de modifier les habitudes alimentaires.