Lors de son retour de Paris, Salah Abdeslam était "extrêmement énervé" et "prêt à se faire sauter"
Après les attentats de Paris, deux individus ont ramené le suspect numéro 1 Salah Abdeslam en Belgique. L'avocate d'un des deux convoyeurs apporte de nouvelles informations sur ce trajet retour.
- Publié le 21-11-2015 à 13h02
- Mis à jour le 21-11-2015 à 13h33
:focal(465x240:475x230)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/OD2NC6ALTNF5DEOFOOKLCP4UJ4.jpg)
Après les attentats de Paris, Mohammed Amri (27 ans) et Hamza Attou (21 ans) ont été rechercher le suspect numéro 1 Salah Abdeslam dans la capitale française pour le ramener en Belgique. L'avocate d'un des deux convoyeurs apporte de nouvelles informations sur ce trajet retour et s'est confiée à la chaîne LCI.
En effet, selon Carine Couquelet, avocate d'Hamza Attou, Salah Abdeslam ne disposait pas d'armes sur lui, mais aurait revêtu une ceinture d'explosifs. "D'après les dernières déclarations de mon client, Salah était extrêmement énervé et peut-être - sous toute réserve généralement quelconque - prêt à se faire sauter", confie-t-elle.
Et l'avocate d'ajouter que les trois passagers ont "très peu parlé" durant le trajet. "Mais mon client a eu fort peur. Il ne me parle pas d'armes mais d'une grosse veste, peut-être d'une ceinture d'explosifs ou quelque chose comme ça."
Ils ont pourtant été contrôlés trois fois sur le chemin retour. "Chaque fois avec un contrôle de papiers d'identité", assure Carine Couquelet qui ajoute que, toujours selon son client, Salah Abdeslam apparaissait "très calme" lors de chaque contrôle.
Salah a-t-il participé aux fusillades? Etait-il un support logistique? Devait-il se faire sauter? N'a-t-il pas eu le courage de le faire? "On ne sait pas", conclut l'avocate d'Hamza Attou.