Menace terroriste: le hashtag #brusselsfireworks en réaction à l'annulation du feu d'artifice

Le feu d'artifice, mais également les animations prévues sur le boulevard Anspach ainsi que la soirée avec DJ ont été annulés. Cette décision du bourgmestre Yvan Mayeur a été prise sur la base du dernier rapport de l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam), d'un entretien direct avec le ministre de l'Intérieur Jan Jambon et de ce qui est ressorti de la réunion du Centre de crise mercredi soir.

Tous les autres événements festifs restent maintenus à Bruxelles. Les Plaisirs d'hiver clôtureront normalement à 18H00. L'organisation des hôtels, restaurants, bars, discothèques, soirées privées, soirées à thèmes et autres festivités ne sera pas perturbée.

Les artificiers Van Cleemput, en charge de l'événement par le passé, ont rappelé que le feu d'artifice avait également été annulé en 2005 en solidarité avec les victimes du tsunami en Asie du Sud-est et en 2007 à cause de la menace terroriste. Cet état d'alerte était lié à l'interpellation de 14 personnes dans le cadre d'un projet de tentative d'évasion de l'islamiste tunisien Nizar Trabelsi.

Kristien Van Segbroeck, porte-parole de Fx3, la société en charge du feu d'artifice de cette année, ne communique pas sur le coût de l'événement, mais est confiante sur le fait que le travail presté sera dédommagé. Elle ajoute que des discussions sont prévues avec la Ville par la suite.

Le démontage initié jeudi en matinée s'est terminé en début d'après-midi. L'équipe avait monté l'installation la veille. Pour le show musical de 9 minutes et 30 secondes, 10.000 projectiles et 100 kg de confettis avaient été prévus. L'an dernier, 100.000 personnes avaient assisté à l'événement.