Bien veillir: Voici l'âge que le Belge espère atteindre

An.H.
Bien veillir: Voici l'âge que le Belge espère atteindre
©DR

Un naufrage, la vieillesse  ? Mais non  ! Les Belges âgés de plus de 60 ans ont une vision plutôt optimiste du vieillissement puisqu’ils seraient 68  % à appréhender l’avenir de manière (très) positive à en croire une étude sur les choix de vie des seniors commandée par la Fondation Roi Baudouin et dont les résultats ont été publiés lundi.

Précision importante : les 2000 citoyens âgés de 60 à 85 ans qui ont été interrogés vivaient encore tous de manière autonome.

Les principaux avantages associés à la vieillesse, selon ces seniors qui ont toujours bon pied, non œil ? Pouvoir vivre à un rythme plus calme, avoir plus de temps pour soi et faire des choses qu’on n’avait pas pu faire avant.

Heureux, donc  ? Le score moyen est de 7,4  sur dix alors que dans d’autres études, la moyenne sur une échelle de un à dix pour l’ensemble de la population belge est de 6,9.

Il reste qu’un répondant sur trois voit plutôt l’avenir en noir. Et parmi ceux qui craignent une aggravation de leurs soucis de santé, un sur deux a une vision négative de la vieillesse.

L’instabilité financière est un aspect négatif souvent associé aux vieux jours : 45  % des personnes interrogées craignent de disposer de moins de revenus.

Peur de devenir dépendants

90 ans est l'âge que les répondants espèrent atteindre. 30% d'entre eux ne pensent pas qu'ils seront un jour dépendants mais 18% craignent de devoir vivre plus de dix ans en n'étant pas autonomes.

Les seniors toujours-en-forme sont peu nombreux à entreprendre des actions concrètes pour se préparer à la vieillesse  : si certains y ont déjà pensé, à peine 26  % (un sur quatre) sont passés à l’acte et ont pris des dispositions concrètes.

Et plus d’un tiers (37  %) des seniors interrogés ne s’en préoccupent pas du tout.

La perspective d’une perte d’autonomie est pourtant un sujet d’inquiétude relativement important pour les seniors. S’ils devaient devenir dépendants, ils préféreraient des formules de logement qui leur permettraient de continuer à vivre le plus longtemps possible chez eux en bénéficiant d’une aide professionnelle ou informelle.

Seuls 11  % feraient le choix réfléchi d’entrer en maison de repos. Mais près d’un quart des seniors en bonne santé disent ne pas encore avoir réfléchi à la question.

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