Les F-16 belges multiplient les interceptions d’avions

Ils en ont effectué une dizaine depuis 2014, notamment pour des bombardiers russes en janvier.

A. C.
Illustration picture shows the return of Belgian F16 fighter planes from Operation Desert Falcon, Tuesday 26 December 2017, in Peer. BELGA PHOTO KRISTOF VAN ACCOM
Illustration picture shows the return of Belgian F16 fighter planes from Operation Desert Falcon, Tuesday 26 December 2017, in Peer. BELGA PHOTO KRISTOF VAN ACCOM ©BELGA

Ils en ont effectué une dizaine depuis 2014, notamment pour des bombardiers russes en janvier.L’intervention avait fait grand bruit le 15 janvier dernier. En fin de matinée, deux chasseurs F-16 belges avaient décollé en urgence de la base de Florennes (province de Namur) pour intercepter deux bombardiers russes de type Tupolev au large des Pays-Bas, au-dessus de la mer du Nord, parce qu’ils avaient pénétré sans autorisation dans l’espace aérien néerlandais. C’est dans ce contexte que le ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), a fait savoir, en réponse à une question du député Gautier Calomne (MR), qu’"au cours des quatre dernières années, les avions QRA (Quick Reaction Alert) belges ont effectué huit interceptions" d’avions.

Dans le détail, le ministre précise qu’il y a eu une interception en 2014, une en 2015, trois en 2016 et trois en 2017. Les chiffres ne sont disponibles que jusqu’au 1er décembre 2017. On peut donc au moins y ajouter l’intervention pour les deux Tupolev.

Des F-16 sont en stand-by 24 heures sur 24 pour intercepter des appareils suspects qui volent dans l’espace aérien du Benelux. La Belgique et les Pays-Bas collaborent pour cette mission (appelée QRA) depuis janvier 2017. Avant cela, chacun d’eux surveillait seul son propre espace aérien (la Belgique s’occupait aussi de celui du Luxembourg).

Un drone en perdition

"Depuis 2014, aucun avion n’a été forcé à atterrir sur un aéroport belge", poursuit Steven Vandeput. Les raisons pour lesquelles les huit appareils ont été interceptés sont les suivantes : "A sept reprises, le centre de contrôle aérien a perdu le contact avec l’avion suite à une mauvaise sélection de fréquence par le pilote. En 2015, le QRA a intercepté un (drone) qui était en perdition dans l’espace aérien belge. Il s’agissait dans ce cas d’une perte de communication entre le pilote au sol et l’appareil."

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