Caroline Désir condamne à son tour les “actes terroristes commis contre les écoles” : "Non, Evras ne prépare pas un système pédophile"
La ministre appelle tout le monde au calme et coupe court aux mensonges qui circulent sur l’Evras.
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- Publié le 15-09-2023 à 10h51
- Mis à jour le 15-09-2023 à 10h55
”Les actes terroristes commis depuis trois jours contre les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont inadmissibles”, estime la ministre de l’Éducation, Caroline Désir (PS). Par communiqué, elle rappelle que “les écoles sont le lieu par excellence où les enfants doivent se sentir en sécurité : c’est avant tout à eux qu’on s’attaque en brûlant les écoles et c’est absolument intolérable”.
La ministre souhaite à nouveau témoigner tout son soutien aux équipes éducatives et aux directions touchées ainsi qu’aux élèves et aux parents. “Mon cabinet est en contact régulier avec les services de sécurité intérieure pour évaluer la situation et les mesures à prendre.”
”Non, le dispositif ne prévoit pas d’amener les enfants à vouloir changer de genre"
Elle ajoute : “Je tiens également à appeler tout le monde au calme et à tenter encore une fois de couper court aux mensonges qui circulent sur le dispositif Evras. Non, il ne prépare pas un système pédophile. Non, il ne prévoit pas d’amener les enfants à vouloir changer de genre. Non il ne prévoit pas d’enseigner comment pratiquer des activités sexuelles. Non, l’éducation au consentement ne vise pas à apprendre aux enfants à dire oui mais au contraire à être capables de s’affirmer et de refuser ce qui ne leur convient pas, en toutes circonstances.”
L’Evras est un dispositif de santé publique qui vise à protéger les jeunes et à accroître leurs aptitudes à opérer des choix éclairés favorisant l’épanouissement de leur vie relationnelle, affective et sexuelle et le respect de soi et des autres, rappelle Caroline Désir.
Elle répète enfin que “ces animations se tiendront à deux moments de la scolarité des élèves, en 6e primaire et en 4e secondaire (4h au total de leur parcours scolaire) et que les directions auront le libre choix des intervenants labellisés qui les prendront en charge”.