Des autotests salivaires seront organisés à partir de la semaine prochaine dans l'enseignement supérieur
Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a donné son feu vert, ce jeudi, à la proposition de la ministre Glatigny.
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Publié le 06-05-2021 à 16h20 - Mis à jour le 06-05-2021 à 16h26
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Un vaste dispositif de "screening de masse" commencera la semaine prochaine dans l'enseignement supérieur. Le screening, c'est une opération de tests réguliers sur de grandes populations. Ici, les membres du personnel et les étudiants qui le désirent pourront se faire tester chaque semaine jusque fin juin.
Objectif: les informer de leur statut et leur permettre de prendre des mesures adéquates si nécessaire (prise en charge médicale, mise en quarantaine, etc). Il s'agit aussi de surveiller l’apparition de foyers de contamination au sein des établissements pour y adopter des stratégies ciblées, en complément des gestes barrières.
Concrètement, des kits d’autoprélèvement salivaire seront mis à leur disposition. Ils ne nécessitent pas l’intervention d’un médecin: l’échantillon de salive est prélevé à domicile par la personne elle-même, puis les échantillons acheminés vers les laboratoires au départ de l’établissement. L’analyse se fait le jour même par la méthode d’amplification PCR, identique à celle employée pour les prélèvements nasopharyngés réalisés à l’aide d’écouvillons.
"La vaccination est, et restera le moyen le plus fiable pour retourner à un taux de présence à 100% dans les établissements de l’enseignement supérieur et de l’enseignement de Promotion sociale. Toutefois, afin d’avoir la certitude de commencer l’année académique 2021/2022 avec un taux de présentiel de 100%, il est important d’anticiper, et d’analyser l’opportunité de mettre en place toutes les mesures de protection sanitaire nécessaires, y compris le testing, pour permettre d'assurer au mieux la sécurité des étudiants et membres du personnel présents dans les bâtiments", souligne la ministre de l'Enseignement supérieur, Valerie Glatigny (MR).
Quarante-six établissements ont indiqué être intéressés par cette phase considérée comme une phase pilote avant septembre (5 universités, 5 hautes écoles, 6 écoles supérieures des arts et 30 établissements d’enseignement de promotion sociale).