Mauvaise nouvelle pour les étudiants: les "guindailles" en intérieur ne reprendront pas à la rentrée
Les fêtes étudiantes ne pourront reprendre sans masques en intérieur qu’en octobre.
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Publié le 30-08-2021 à 07h33 - Mis à jour le 30-08-2021 à 20h18
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La reprise dans l'enseignement supérieur est prévue pour ce 13 septembre. Elle sera possible à 100 % de la capacité d'accueil des établissements et des salles de cours. Mais qu'en sera-t-il des fêtes étudiantes, guindailles et autres baptêmes étudiants ? Les étudiants n'ont pas encore été informés des modalités de la reprise. "Pour les festivités en intérieur où l'on danse, comme les bals, TD, etc., ce sera le protocole discothèques qui s'appliquera, nous indique le porte-parole de Valérie Glatigny (MR), ministre de l'Enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles. Il est toujours en cours d'élaboration au Fédéral en vue de la réouverture le 1er octobre." Les soirées dansantes ne pourront avoir lieu durant les deux premières semaines.
Une première évaluation de ces protocoles est attendue le 10 septembre. Ces protocoles doivent fournir des exigences renforcées en ce qui concerne la qualité de l'air, la ventilation et la capacité maximale en fonction de la superficie du lieu. A priori, la grande Casa à Louvain-la-Neuve, le Bunker à Namur ou la Jefke à Bruxelles ne pourront pas rouvrir en pleine capacité et le nombre de personnes sera limité, même après le 1er octobre. Les soirées dansantes ne pourront donc pas avoir lieu durant les deux premières semaines. "Nous n'avons pas encore eu de communication du vice-recteur aux affaires étudiant, on attend leur retour. En interne, à l'UCLouvain, ils sont en train de voir comment adapter les règles aux fêtes et aux salles d'animations. A priori, dès la rentrée, elles vont rouvrir avec les mêmes règles que les bars : on devra rester assis, avec des masques pour se déplacer. Comme cela a déjà été le cas l'année passé, nous indique Eva Pigeon, coprésidente de l'AGL (Assemblée Générale des Étudiants de Louvain). En octobre, la donne devrait changer. Mais reste à voir comment l'UCL adaptera la situation. De notre côté, avec les cercles des régionales et les kots à projets, on pousse pour pouvoir faire la fête normalement. On a besoin de revenir à des activités sans avoir le Covid au-dessus de notre tête. D'autant qu'une bonne majorité d'étudiants sont vaccinés ou en cours de vaccination. Pour les kots à projets, les cercles, et les activités 'moins guindailles', cela pourra retourner plus ou moins à la normale."
La question se pose également des fêtes en extérieur (bal des bleus, etc.). "Pour les autres types d'événements, par exemple, un bal en plein air, ce sont les règles fédérales du secteur de l'événementiel qui s'appliquent, moyennant de possibles règles régionales ou locales plus strictes", précise le cabinet Glatigny. En d'autres termes, le bal des bleus (début octobre), à Louvain-la-Neuve, pourrait avoir lieu sans masques, mais le protocole "événement" s'appliquerait. Pour les événements au-dessus de 400 en extérieur, le Covid Safe Ticket permettrait de s'affranchir du port du masque et des distances de sécurité. Reste à voir si une telle mise en place est possible sur un campus étudiant… Les communes et facultés peuvent par ailleurs décider d'imposer des règles plus strictes.
En région bruxelloise, un accord a été trouvé pour autoriser également l'ouverture du monde de la nuit le 1er octobre, mais probablement moyennant le Covid Safe Ticket. Le secteur s'est dit demandeur de l'imposer à l'entrée des boîtes de nuit et le politique va dans ce sens. Faudra-t-il donc un coronapass pour faire la fête sur le campus de l'ULB à Bruxelles mais pas à l'UCL à Louvain-la-Neuve ou à l'ULG de Liège ? La décision n'est pas tranchée : selon nos informations, cela dépendra du protocole "discothèque" au fédéral, et de possibles mesures prises au niveau régional. Mais la possibilité est loin d'être exclue.