La réforme du calendrier scolaire fait planer une nouvelle menace sur l'enseignement en immersion : "Nous sommes inquiets"

Des parents d’écoliers redoutent que la réforme des rythmes scolaires fasse fuir les derniers enseignants flamands des écoles en immersion. La filière fait déjà face à plusieurs difficultés de longue date mais son succès ne se dément pas.

De plus en plus d’élèves choisissent de se familiariser avec une autre langue que le français autrement qu’en suivant des cours de langues “classiques”.
De plus en plus d’élèves choisissent de se familiariser avec une autre langue que le français autrement qu’en suivant des cours de langues “classiques”. ©AFP

"Nous sommes inquiets pour la pérennité de l'enseignement en immersion que nos enfants suivent actuellement en primaire." Ainsi nous ont interpellés des parents, fédérés en association. Ces parents craignent pour la filière dans laquelle sont inscrits leurs enfants à Bruxelles. "Nous sommes régulièrement confrontés à des difficultés de recrutement et de stabilisation des enseignants, en particulier néerlandophones, au sein de l'école, explique Amélie Meulder, coprésidente de l'association des parents des écoles 7 et 15 du Bois de la Cambre-Marinette de Cloedt. Certains de ces enseignants néerlandophones, quittant l'établissement, nous ont exposé que, parmi leurs raisons, figuraient les difficultés de mobilité à Bruxelles (ces enseignants n'étant pas toujours, voire rarement, résidents bruxellois et devant donc faire la navette), les infrastructures vieillissantes (bâtiments et retard technologique), et la différence salariale entre les deux communautés. Nous craignons, en outre, que la réforme des rythmes scolaires, de par l'absence d'uniformisation entre les deux communautés, fasse encore plus se détourner les enseignants néerlandophones de l'enseignement en immersion en Communauté française."

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