Les Assises de l’orientation scolaire se tiennent ce jeudi: quel est l'objectif de ces sessions?
Chasser la relégation et orienter tous les élèves de façon positive : premier échange, cette semaine, sur cet énorme défi.
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Publié le 22-11-2021 à 12h16
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Les premières Assises de l’orientation scolaire ont lieu ce jeudi 25 novembre, à Bruxelles. Elles devraient rassembler quelque 200 personnes, dans le respect des règles sanitaires.
"L'objectif des Assises est de créer un moment d'échange de haut niveau pour susciter la réflexion et le partage d'informations et d'expériences entre les opérateurs concernés par la thématique", a expliqué la ministre de l'Éducation, Caroline Désir (PS), à l'occasion d'une question parlementaire. Des intervenants de différents horizons prendront la parole, tels que des acteurs de l'enseignement, des centres PMS, de la formation professionnelle et des Cités des métiers.
Une des sessions s’intéressera au concept d’équité pour une orientation de qualité. Une autre posera la question de l’accès à l’information en tant que bien public. Enfin, le rôle et la formation des conseillers en orientation seront également étudiés.
On peut remarquer qu’avant d’aborder les questions relatives à l’orientation professionnelle et au choix de filière, ces premières Assises se concentrent avant tout sur l’éducation au choix et sur l’implémentation, au sein du système scolaire, d’une orientation positive.
"Un suivi sera évidemment donné aux Assises de l'orientation dans le cadre des travaux du Pacte pour un enseignement d'excellence", a promis la ministre qui laisse déjà entendre que certaines thématiques, non traitées cette fois-ci, pourront faire l'objet d'une seconde édition.
Rappelons que la réforme du tronc commun de cours jusqu'en troisième secondaire vise à offrir une orientation plus positive et moins inégalitaire. "Un accompagnement spécifique dans l'orientation sera de ce fait indispensable, afin que nos jeunes soient éduqués au choix positif et ne subissent plus le phénomène de relégation", a encore souligné Caroline Désir.
La formation professionnelle peu présente
Dans l'opposition, la députée Marie-Martine Schyns (CDH) a déjà regretté que l'enjeu de la formation professionnelle soit peu présent. "J'entends qu'il s'agit d'un choix qui a été opéré dans le cadre de cette première édition. En fonction du succès de l'événement, il serait peut-être intéressant d'en organiser une deuxième édition, davantage orientée sur les métiers et faisant participer des opérateurs représentatifs de l'enseignement qualifiant, de la formation en alternance et des Régions", a-t-elle suggéré.