Détecteurs de CO2 dans les écoles: priorité à l'enseignement fondamental pour le gouvernement de la FWB
La procédure en place et les détails du soutien apporté aux écoles sont à présent connus. Dans le secondaire, les pièces à équiper d'urgence sont celles où on se croise (réfectoires, ...) et où le port du masque n'est pas assuré (salles de sport, ...)
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/e48452e9-70d3-4c1d-935b-9177d9713f56.png)
Publié le 26-11-2021 à 14h37
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/K6LJOQEODVFGTNZQK73AOXDY5U.jpg)
Une semaine après la décision du Codeco d'imposer des détecteurs de CO2 dans tous les établissements d'enseignement, et en attendant les autres mesures qui devraient être annoncées dans la foulée du Codeco de ce vendredi, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles s'est accordé sur une note qui précise les modalités de la procédure en place dans les écoles de l'enseignement obligatoire et de l'esahr (l'enseignement secondaire artistique à horaire réduit).
Rapidement après l'annonce de la mesure, un budget de trois millions d'euros avait été annoncé. La circulairedétaillant les dernières informations parle maintenant de 2,4 millions.
On peut rappeler que les écoles n’ont pas attendu l’obligation de la semaine passée pour s’équiper. L’aide du gouvernement pourra d’ailleurs couvrir, le cas échéant, des achats effectués depuis septembre dernier.
La priorité absolue est l’enseignement fondamental
Le problème, c’est que compte tenu des délais d’acquisition de ces dispositifs sur un marché qui connaît une tension importante, des arbitrages sont nécessaires et il faut définir à quels locaux on accorde la priorité, explique la circulaire.
L’idée est que les pouvoirs organisateurs concernés puissent acquérir les détecteurs de CO2 à placer dans les locaux identifiés comme prioritaires et, s’agissant de l’enseignement fondamental, dans un maximum de locaux. Pour le gouvernement, la priorité absolue est l’enseignement fondamental. Une enveloppe plus importante sera donc dévolue aux écoles maternelles et primaires.
Dans le secondaire, d'abord les locaux où les personnes se croisent
Pour l’enseignement secondaire et l’esahr, la priorité est mise sur les locaux d’intersection, où les gens se croisent, où le port du masque peut être relâché (pour la prise d’un repas ou pour une activité sportive) et où la ventilation naturelle s’avère moins évidente. Sont visés, en particulier, les locaux à disposition des membres du personnel, les cantines et réfectoires, les infrastructures sportives propres aux établissements, et les locaux qui accueillent des cours de chant, de musique, etc, qui ne permettent pas toujours le port du masque.
Concrètement, l’aide financière sera ainsi ventilée: pour l’enseignement fondamental ordinaire et spécialisé, chaque pouvoir organisateur recevra un droit de tirage correspondant à 50€ par tranche de 15 élèves. Il sera de 50€ par tranche de 30 élèves, dans le secondaire, et de 50€ par tranche de 80 élèves dans l’esahr.