Les voyages de plusieurs jours interdits jusqu’au carnaval et les festivités de fin d’année annulées dans les écoles

Les acteurs du secteur et la ministre Désir se sont accordés sur plusieurs mesures. Il n'y a pas de changement concernant le masque qui ne sera pas imposé aux élèves de primaire.

Les voyages de plusieurs jours interdits jusqu’au carnaval et les festivités de fin d’année annulées dans les écoles
©FLEMAL JEAN-LUC

Le Comité de concertation (Codeco) de vendredi a chargé les ministres de l’Enseignement de proposer, d’ici lundi, des mesures supplémentaires visant à limiter la propagation du virus dans leur secteur. Dans la foulée, la ministre de l’Éducation, Caroline Désir (PS), a réuni les acteurs du secteur pour les concerter sur les pistes avancées par le Codeco.

Ce dernier a imposé cinq axes de manœuvre : l’obligation du masque, les activités extrascolaires, la séparation des groupes classes, le tracing/dépistage, et la qualité de l’air/ventilation. Des mesures supplémentaires sont demandées. Mais l’enseignement à distance et l’allongement du congé de Noël ne sont pas à l’ordre du jour.

Pas de masque obligatoire en primaire

Que sait-on de ce qui sera effectivement mis en place ? Les acteurs de l’enseignement se sont accordés sur plusieurs points.

D’abord, rien ne change concernant le port du masque. Aucune obligation n’est toujours imposée aux élèves de primaire, côté francophone.

Ensuite, les activités extramuros avec nuitées sont interdites jusqu’au congé de carnaval. Les autres “excursions” d’un jour restent possibles, en respectant les règles des secteurs visités.

Les festivités prévues dans les écoles (Saint-Nicolas, Noël, etc...) sont également annulées.

En outre, on veillera à limiter les contacts entre les élèves de classes différentes, avec les adultes, et entre adultes. Avec un focus sur la salle des professeurs qui ne restera accessible que si le port du masque y est respecté ainsi que les distances entre personnes, et à condition d’être bien ventilée. Les réunions entre adultes seront, dès que possible, organisées en visioconférence.

Renvoi vers la Cim santé de ce samedi

Concernant les procédures de testing et tracing, et un éventuel changement des règles en vigueur, le sujet est renvoyé à la Conférence interministérielle Santé de ce samedi. Même chose pour la priorité qui pourrait être accordée aux enseignants et au secteur de l’accueil de la petite enfance concernant la troisième dose de vaccin.

Détecteurs de CO2: priorité au fondamental

À propos, enfin, des détecteurs de CO2 imposés dans les établissements d'enseignement, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a défini les modalités de la procédure en place dans l'enseignement obligatoire et l'esahr (l'enseignement secondaire artistique à horaire réduit). Une circulaire avec tous les détails a été envoyée vendredi.

Compte tenu des délais d’acquisition de ces dispositifs sur un marché en tension, des arbitrages sont nécessaires. Il faut définir à quels locaux la priorité est accordée. Le budget sur la table est de 2,4 millions d’euros. L’idée est que les pouvoirs organisateurs puissent placer des détecteurs de CO2 dans les locaux identifiés comme prioritaires et, s’agissant de l’enseignement fondamental, dans un maximum de locaux. Pour le gouvernement, ce dernier est la priorité absolue. Un budget plus important lui sera dévolu.

Pour l’enseignement secondaire et l’esahr, l’avantage est donné aux locaux d’intersection où les gens se croisent, où le port du masque est relâché et où la ventilation naturelle est moins évidente. Sont visés les locaux à disposition des membres du personnel, réfectoires, infrastructures sportives propres aux établissements, et les classes qui accueillent des cours de chant, de musique, etc, qui ne permettent pas toujours le port du masque.

L’utilisation de détecteurs portables, utilisés de façon aléatoire ou pour plusieurs locaux, est également envisagée.

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