8 mars : des étudiantes ont fait grève pour dénoncer les violences sexuelles et sexistes

Nous nous sommes rendus sur le campus du Solbosch (ULB).

La rédaction

En ce 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, les étudiantes et étudiants du supérieur étaient appelés à faire grève. Dans toutes les grandes villes, des actions étaient organisées afin de dire stop aux violences sexuelles et sexistes. Nous avons choisi de nous rendre sur le campus du Solbosch (ULB) afin de prendre la température.

Sur place, une cinquantaine d'étudiantes et membres du personnel étaient présentes et déterminées à se faire entendre. Seuls quelques hommes gravitaient de temps en temps autour d'elles. Toutes voulaient dénoncer les agressions sexuelles, le harcèlement, les inégalités, les discriminations et le patriarcat. Entre autres. "Les combats sont tellement nombreux et s'entremêlent tellement qu'il est difficile de tous les énumérer", ont noté plusieurs jeunes.

Si les étudiantes réclament globalement des avancées dans les universités au niveau de la prise en charge des cas d'agressions sexuelles, elles veulent également faire bouger les choses dans toute la société. "On veut des avancées maintenant. On n'a pas le temps d'attendre que ce soit pour les générations d'après. C'est maintenant que ça doit se passer pour les femmes et les minorités de genre", insiste Léonie.

Toutes sont bien conscientes que la journée du 8 mars met un coup de projecteur à leurs combats quotidiens. "C'est une journée importante qui montre que si les femmes et les minorités de genre s'arrêtent de travailler, le monde s'arrête", résume Léonie. Bien que ces sujets fassent partie de l’actualité le reste de l'année également, les étudiantes déplorent que "les changements dans la société soient encore trop peu nombreux".

Après le piquet de grève, où certaines en ont profité pour finaliser leurs pancartes, les participantes étaient invitées à une prise de parole puis à participer à la marche mondiale des femmes dont le départ était prévu à 17h à la gare centrale.

Plus de témoignages dans la vidéo ci-dessus.

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