Le recteur de l’UMons contre-attaque et défend la création d’un master en médecine : “Les propos de la ministre Glatigny sont mensongers”

Philippe Dubois estime que les arguments développés par la ministre de l’Enseignement supérieur pour justifier son refus ne tiennent pas la route. Créer un master en médecine dans le Hainaut permettrait de lutter contre la pénurie de médecins généralistes dans cette province. Le recteur s’interroge sur les réelles motivations du MR.

Federation Wallonia - Brussels Minister of Higher Education, Social Promotion Education, Scientific Research, University Hospitals, Youth Aide, Promotion of Brussels, Youth and Sports Valerie Glatigny pictured during a plenary session of the parliament of the Federation Wallonie-Bruxelles (Federation Wallonia Brussels - Federatie Wallonie Brussel) in Brussels, Wednesday 08 February 2023. BELGA PHOTO LAURIE DIEFFEMBACQ
La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Glatigny (MR), s'était défendue au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles au sujet de son refus concernant le master à l'UMons et à l'UNamur. ©Belga

Le recteur de l’UMons ne décolère pas. Mercredi matin, c’est en lisant La Libre que Philippe Dubois a découvert le refus de la ministre de l’Enseignement supérieur concernant la demande de création d’un master en médecine au sein de son université (en collaboration avec l’ULB). Valérie Glatigny (MR), qui a également rejeté la demande de l’UNamur pour le lancement d’un master de spécialisation en médecine générale, expliquait cette décision par un calcul coût-bénéfice. Selon elle, il est inutile de multiplier les formations alors que le nombre de médecins est, de toute façon, plafonné par l’attribution des numéros Inami.

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