"Pool d'enseignants remplaçants" : Caroline Désir tire le bilan

La ministre de l'Education Caroline Désir (PS) a tiré mardi un premier bilan positif du projet expérimental de "pool d'enseignants remplaçants", une des mesures adoptées l'an dernier par le gouvernement pour contrer les effets de la pénurie d'enseignants.

 La ministre de l’Éducation Caroline Désir et le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles planchent sur une série de mesures destinées à répondre aux difficultés du terrain au sujet de la taille des classes. L’objectif, plus largement, est de "calmer le jeu" et "d’envoyer un message d’apaisement". Entretien.
La ministre de l’Éducation Caroline Désir © Jacques Duchateau

Adopté en novembre 2022, ce projet-pilote doté de 1,6 million d'euros visait à engager 48 enseignants équivalents temps-plein pour constituer un pool de remplaçants dans deux zones géographiques, à savoir Bruxelles et le Hainaut-Sud, pour intervenir dans les écoles primaires.

Interrogée mardi en commission du Parlement de la FWB par les députés Marie-Martine Schyns (Les Engagés) et Michele Di Mattia (PS) sur les premiers résultats du projet, Mme Désir a indiqué que 1.426 périodes avaient ainsi pu être prestées, dont 1.188 périodes de remplacement en classe.

Face à ce qu'elle considère être un succès, la ministre a proposé que le mécanisme soit renouvelé tout au long de l'année scolaire 2023-2024.

Il sera alors évalué tant d'un point qualitatif que quantitatif. Sur base de cette évaluation, il pourrait alors être prolongé d'une année supplémentaire, voire généralisé à toutes les zones de la Fédération Wallonie-Bruxelles, a indiqué Mme Désir.

Inspiré d'un projet mené avec succès en Flandre par le passé, l'objectif est de ce pool d'enseignants est de pouvoir les envoyer selon les besoins dans les écoles primaires pour y remplacer les profs absents.

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