Légère baisse des personnes sous bracelet électronique depuis le début de la crise

Le nombre de placements sous surveillance électronique en Fédération Wallonie-Bruxelles a légèrement baissé depuis le déclenchement de la crise sanitaire du nouveau coronavirus.

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Légère baisse des personnes sous bracelet électronique depuis le début de la crise
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Le nombre de placements sous surveillance électronique en Fédération Wallonie-Bruxelles a légèrement baissé depuis le déclenchement de la crise sanitaire du nouveau coronavirus. Alors que 909 justiciables étaient placés sous bracelet électronique en date du 11 mars, début de la crise Covid-19 en Belgique, ils n'étaient plus que 818 (-91) à l'être dimanche 5 avril, indique lundi l'administration générale des maisons de justice en Fédération Wallonie-Bruxelles.

L'administration a légèrement diminué le nombre de placements sous surveillance électronique afin de limiter les risques de contagion pour les agents des équipes mobiles qui doivent se rendre en prison et au domicile du justiciable pour les placements, explique Sabine Riguel, porte-parole de l'administration. Au début de l'épidémie, de nombreux avocats ont pressé les magistrats d'accorder davantage de surveillance électronique pour les détentions préventives afin de faire sortir leurs clients de prison. Cette forte augmentation des demandes a exacerbé des problèmes de matériel déjà existants, dans l'attente d'un nouveau marché public pour augmenter le stock. L'administration a alors décidé de placer un nombre maximum de huit détentions préventives par semaine sous surveillance électronique.

Par ailleurs, tous les dossiers de surveillance électronique concernant les condamnés à moins de trois ans de prison, planifiés juqu'au 18 avril, ont été reportés. "Ces justiciables se trouvent en interruption de peine et sont déjà dans la société en attente de leur placement sous surveillance électronique", indique Sabine Riguel.

"Dès le début de la crise, l'objectif du centre de surveillance électronique a été, d'une part de maintenir la sécurité publique pour les surveillances électroniques actives et d'éviter la saturation du système ainsi que, d'autre part, de maintenir les placements pour les condamnés détenus", explique l'administration. Aucune liste d'attente n'existe actuellement pour les condamnés à plus de trois ans de prison ayant été placés sous surveillance électronique par le tribunal de l'application des peines, tandis que 17 prévenus en détention préventive attendent de recevoir leur bracelet. "Cette liste d'attente pourra être résorbée rapidement dès la reprise normale de l'activité", assure l'administration.

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