Procès des attentats à Bruxelles: "Ce n'est pas aux victimes de payer les traductions"

La traduction en français des pièces déposées par les parties civiles dans le cadre du procès des attentats du 22 mars 2016 ne doit pas se faire au frais de celles-ci, a rappelé jeudi à la Chambre le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, en réponse à plusieurs députés flamands.

 Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne.
La traduction en français des pièces déposées par les parties civiles dans le cadre du procès des attentats du 22 mars 2016 ne doit pas se faire au frais de celles-ci ©Photo News

Les avocats de victimes néerlandophones des attentats du 22 mars 2016 ont demandé à la présidente de la Cour d'assises si elle pouvait ordonner la traduction de leurs documents en néerlandais de sorte que les coûts de cette traduction ne leur incombent pas.

Selon des médias néerlandophones, le greffe de la cour a demandé aux victimes de faire traduire elles-mêmes les documents qu'elles apportent au dossier pour prouver leur préjudice. Ces documents devraient donc être traduits par un traducteur assermenté, ce qui entraîne bien sûr des coûts considérables, ont déploré les avocats des parties civiles qui ont demandé à la présidente de la Cour d'assises si elle pouvait ordonner la traduction.

Le ministre a abondé dans ce sens. "Ce n'est pas aux victimes de payer les traductions, c'est absurde", a-t-il dit en ajoutant qu'une telle demande ne reposait pas sur une exigence légale.

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