Procès des attentats à Bruxelles : le parquet fédéral requiert la culpabilité de Krayem et d'Ali El Haddad Asufi comme co-auteurs des attentats

Le parquet considère qu'Osama Krayem est responsable de la mort des 32 victimes directes des attentats ainsi que de la mort, a posteriori, de quatre autres victimes des attaques.

Procès des attentats à Bruxelles - Les accusés Osama Krayem et Ali El Haddad Asufi sous le feu du réquisitoire mercredi
Procès des attentats à Bruxelles - Les accusés Osama Krayem et Ali El Haddad Asufi sous le feu du réquisitoire mercredi ©BELGA

Le parquet fédéral a requis mercredi, devant la cour d'assises de Bruxelles, la culpabilité d'Osama Krayem comme co-auteur de meurtre avec préméditation dans un contexte terroriste et comme membre de la cellule terroriste ayant planifié les attaques du 22 mars 2016. Quelques plus tard, le parquet a également requis la culpabilité d'Ali El Haddad Asufi en qualité de co-auteur d'assassinats et de tentatives d'assassinats dans un contexte terroriste.

"En rejoignant à nouveau une cellule terroriste après avoir participé aux attentats de Paris, Osama Krayem a montré un engament sans faille pour le groupe terroriste", a souligné la procureure fédérale Paule Somers. Cette dernière a dressé le portrait d'un "combattant sans faille venu de Syrie" et a souligné sa participation aux attentats du 13 novembre 2015 à Paris.

"Peu importe qu’Osama Krayem ait renoncé, les attentats de Bruxelles ont eu lieu à cause de lui"

Concernant Ali El Haddad Asufi, le procureur Bernard Michel a estimé dans son réquisitoire qu'il avait "posé des actes indispensables à la préparation des attentats." Il est notamment revenu sur l'appui logistique apporté par l'accusé, qu'il a décrit comme une "présence active et bienveillante au sein du groupe".

L'accusé a notamment tenté d'obtenir des armes via une filiale aux Pays-Bas mais a également joué les intermédiaires pour la location de la planque conspiratrice de l'avenue des Casernes à Etterbeek via son ami Smail Farisi.

Le procureur a tout au long de son réquisitoire voulu prouver que l'accusé savait "le jeu dans lequel il jouait".

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