Le palais de justice d’Anvers est sous haute surveillance pour ce procès de terrorisme hors-norme. L’ensemble du parvis est quadrillé par des policiers armés de mitraillettes.
L’attentat que voulaient commettre les services secrets iraniens à Villepinte en France, le 30 juin 2018, n’avait pour d’autre but que de
"faire du bruit" et de "
discréditer" l’opposition iranienne, les Moudjahidines du Peuple (MEK) qui organisaient ce jour-là leur grand meeting annuel. C’est la version donnée, jeudi devant le tribunal correctionnel d’Anvers, par les avocats du couple irano-belge qui figure parmi les quatre accusés : le diplomate-espion iranien Assadollah Assadi et trois Belges d’origine iranienne.