En effet, le magistrat a plusieurs fois estimé que l'homme politique devait se voir infliger la même peine que le directeur de la société corruptrice, c'est-à-dire, deux ans de prison avec sursis, avant de fourcher, à deux reprises et de requérir une peine de deux mois de prison. Ce sont d'ailleurs ces réquisitions qui ont été actées au procès-verbal d'audience.
Ce n'est qu'après l'audience, interrogé par des journalistes, que le magistrat s'est rendu compte de sa méprise. Malheureusement, les débats étant clos, il ne lui était plus possible de changer son réquisitoire. Il ne manquera pas de réaliser cette correction lors de la prochaine audience prévue le 14 janvier prochain.