La Première Guerre mondiale fut une immense boucherie. Les sommets de l’horreur furent atteints lors de la bataille de Passchendaele, près d’Ypres. Cette bataille dura plus de trois mois et fit quelque 500 000 victimes pour une avancée quasi inexistante : le front n’avança que de 8 kilomètres.
Le centenaire de cette bataille néanmoins décisive pour la suite du conflit sera évoqué ce week-end et lundi sur place en présence de membres des familles royales britannique et belge. Après trois ans de guerre, les Britanniques pensaient voir, sans mauvais jeu de mots, le bout du tunnel après avoir redressé le front du côté de Messines-Wijtschate.
Comme un tremblement de terre
L’explosion, à l’aube du 7 juin 1917, de 19 mines profondes dont l’intensité fut comparable à celle d’un tremblement de terre troubla les soldats allemands. L’espoir changea de camp et le général Douglas Haig, nommé commandant en chef, espérait focaliser tous ses efforts sur une "Flanders Offensive" pour conquérir les bases sous-marines allemandes d’Ostende et de Zeebrugge.
L’assaut sous une pluie battante
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