Préformation : les travaux se poursuivent sur la loi de financement
La réunion plénière entre le préformateur et les sept partis pressentis pour soutenir une réforme de l'Etat s'est terminée peu avant 18 heures.De Wever: "Il faut vous préparer rapidement à la fin du pays !"Un scénario de régionalisation de l'emploiNouvelle plénière ce lundi dans un climat tenduEcolo et Groen! déposent une proposition sur la tablePolitic Twist, le blog politique décalé
Publié le 23-08-2010 à 18h35
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La réunion plénière entre le préformateur Elio Di Rupo et les sept partis pressentis pour soutenir une réforme de l'Etat s'est terminée peu avant 18 heures. Les travaux se poursuivent dans une réunion technique consacrée à la loi de financement, a-t-on appris.
Le porte-arole du préformateur a annoncé lundi soir que la réunion plénière était terminée. Il a ajouté que les travaux se poursuivaient au cours d'une réunion thématique associant des politiques et des techniciens, refusant toutefois de préciser l'objet de cette réunion.
On a a appris de bonne source qu'il s'agissait de tenter de rapprocher les points de vue sur la loi de financement. Une nouvelle réunion plénière est d'ores et déjà prévue mardi. Elle devrait notamment permettre de faire le bilan de la réunion thématique de ce lundi soir.
Certaines sources avaient annoncé que la réunion de ce lundi devait essentiellement porter sur Bruxelles-Hal-Vilvorde. Ce thème n'a pas été abordé, a-t-on encore appris.
On insistait lundi matin du côté francophone sur le fait que cette demande, comme celle de révision de la loi de financement, se situe clairement en dehors du périmètre fixé par le préformateur.
En cas de transfert de l'IPP, on n'est plus du tout dans le modèle fédéral, estiment les francophones. Ceux-ci ont réussi jusqu'à présent à préserver l'essentiel pour maintenir ce modèle et ils n'ont pas l'intention d'accepter une réforme qui constituera une "préséparation", notait un proche de la négociation.
Les francophones s'interrogent sur la volonté de la N-VA de conclure un accord et se demandent aussi quand les autres partis flamands diront à Bart De Wever "si tu veux aller plus loin, vas-y tout seul", ajoute-t-il.
Un autre proche admettait qu'il semble que personne n'ose vraiment refuser de discuter d'un point avancé par la N-VA. En fait, ajoute-t-il, chacun estime que c'est à Bart De Wever de dire qu'il n'est pas d'accord.