Louis Michel travaille dans l'ombre
Louis Michel s'est fait discret, ces derniers temps. Pourtant, le jadis omniprésent libéral, en a encore sous la semelle.
Publié le 25-11-2012 à 11h06 - Mis à jour le 25-11-2012 à 15h09
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Louis Michel s'est fait discret, ces derniers temps. Pourtant, le jadis omniprésent libéral en a encore sous la semelle. S'il exclut un retour sur la scène politique belge, Michel père s'est dit "encore utile dans les médiations internationales". Utile et... actif : "Je continue a jouer un rôle... confidentiel", a-t-il lâché sur le plateau de "L'indiscret".
Que dire, à cet égard, du conflit dans l'Est du Congo ? L'ancien ministre belge des Affaires étrangères et ex-commissaire européen souligne l'importance de la voix de la Belgique. Une voix qui "pèse" dans le concert des nations qui se sentent "peu concernées".
La Belgique n'a pas condamné le rôle du Rwanda, soupçonné d'appuyer les rebelles du M23. "Quand on condamne on se disqualifie pour la médiation", analyse Louis Michel.
Liège, 6 milliards dans la Meuse ?
Il faisait partie de la délégation belge qui espérait emmener Liège au firmament de la culture mondiale. La principauté a dû s'incliner devant Astana pour le titre de capitale internationale de la Culture en 2017. Six millions dans la Meuse ? Louis Michel botte en touche. Selon lui, la candidature belge a lancé une "dynamique" qui "est toujours là". Ces investissements sont susceptibles de mener à la réalisation de projets pour le développement économique, argue le libéral qui n'exclut pas que Liège organise d'autres événements internationaux.
Le Bleu soutient le Rouge
Le gouvernement Di Rupo a bouclé le budget 2013. Le Premier ministre est-il, finalement, l'homme de la situation ? "Il ne fait pas ça trop mal", répond le Libéral, apportant sans sourciller son soutien au Premier ministre.
Que peut Elio Di Rupo face à la Flandre ? "Cela ne dépend pas uniquement de lui. Il fait des efforts colossaux pour que tout le pays soit derrière son projet", estime Louis Michel. Les électeur en jugeront en 2014. D'ici là, il faut réussir à "convaincre qu'en Wallonie on est capable de bien gouverner. Les humeurs d'opinion peuvent changer très rapidement", prévient-il.
Didier Reynders, grand bleu à Bruxelles ?
Didier Reynders, nouveau venu à Uccle, a manifesté son souhait de prendre la tête de la région Bruxelloise, faisant craindre une "guerre des chefs" dans la région-capitale. Ambition réaliste ? "Il est un atout majeur pour le MR à Bruxelles et peut amener le parti à être le premier dans la région capitale", pense Louis Michel qui souligne l'"envergure et le talent" de son collègue, alors que les deux hommes avaient connu quelques dissensions dans le passé.