Réforme de l'État: Peeters veut "d'abord la 6e, ensuite la 7e"
La 6e réforme de l’État prévoit un Sénat nouvelle formule, issu des entités fédérées. Le ministre président flamand Kris Peeters s'en félicite, la formule actuelle du Sénat étant pour lui "usée jusqu'à la corde".
- Publié le 22-01-2013 à 20h56
- Mis à jour le 05-10-2013 à 08h38
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Il reviendra à l'avenir au Sénat, qui doit être réformé dans le cadre des accords institutionnels, d'élaborer les prochaines réformes de l’État, a indiqué mardi le ministre-président flamand, Kris Peeters, sur la VRT.
"Cette formule est usée jusqu'à la corde", a jugé M. Peeters à propos du rôle que les présidents des partis politiques ont jusqu'à présent joué en Belgique pour accoucher des accords communautaires.
La 6e réforme de l’État prévoit un Sénat nouvelle formule, issu des entités fédérées. Il sera composé de 60 membres, dont 50 représenteront les Communautés et Régions.
"C'est la plate-forme idéale pour discuter de la 7e réforme", a expliqué le ministre-président.
M. Peeters a toutefois confirmé que sa priorité demeurait la mise en oeuvre de la 6e réforme de l’État. "Une 7e réforme viendra. D'abord la 6e, ensuite la 7e", a-t-il souligné.