Le nationalisme d'ouverture versus le nationalisme de repli, selon Demotte

Selon le ministre-président wallon et francophone, il y aurait un "bon" et un mauvais nationalisme. Le premier, wallon, est celui qui unit. Le second, flamand, divise et se construit par opposition à l'autre.

VVVY.
Le nationalisme d'ouverture versus le nationalisme de repli, selon Demotte
©Belga

Le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles assistait ce mardi à Namur à la présentation du programme des prochaines Fêtes de Wallonie. Il y a abordé le sujet du nationalisme puisque, d'après lui, "l'idée originelle des fêtes de Wallonie est celle de l'émergence d'une identité nationale wallonne." Rudy Demotte, clamant qu'il rejette tout nationalisme "pur et dur", décrit un nationalisme "positif" qui "donne aux Wallons la confiance dont ils manquent parfois", souligne le socialiste pour qui "aujourd’hui, on commence à parler (de son identité) avec fierté...". 

Si le nationalisme wallon est l'expression d'une réalité, celle d'un "peuple uni", il ne se construirait pas par opposition à l'autre et ne serait dès lors pas un terme péjoratif. "Cet esprit est un esprit d’une brique dans un mur. C’est une pièce qui consolide finalement l’ensemble", poursuit-il.

La version wallonne contraste avec son pendant flamand. Ce dernier est l'expression du "repli", caractérisé par "le rejet de l''autre" et "est devenu une espèce de venin pour la Belgique", analyse Rudy Demotte.

Ce n'est pas la première fois que Rudy Demotte expose cette vision. En mars 2010 déjà, il expliquait le concept de fédéralisme positif comme celui d'un "projet identitaire et mobilisateur" pour la Wallonie. Nul mot sur un éventuel nationalisme... francophone, par contre.


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