Magnette, champion de la bonne réputation sur le Web
Impossible pour les hommes et femmes politiques ne peuvent évidemment pas ne pas être présent sur le web. Les ministres régionaux wallons ont été classés selon leur "e-réputation". Découvrez le classement.
- Publié le 25-07-2014 à 18h42
- Mis à jour le 26-07-2014 à 08h28
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Les hommes et les femmes politiques sont particulièrement soucieux de leur image, on le sait. Mais savent-ils gérer leur image sur Internet et sur les réseaux sociaux tels que Twitter, Facebook, etc. ? C’est l’objet d’une étude toute fraîche de la société Reputation 365 portant sur l’"e-réputation" de la nouvelle équipe ministérielle mise en place au gouvernement wallon.
L’e-réputation, c’est la perception que les internautes se font d’une personne en se basant sur ce qu’on dit d’elle sur Internet. Cette image ou identité numérique se base en grande partie sur ce que Google présente dans ses premiers résultats : articles de presse, blogs, forums, réseaux sociaux, etc. Ces résultats sont parfois l’œuvre de l’intéressé qui laisse, consciemment ou non, des traces sur Internet.
Alors, qui sont les ministres wallons les plus doués sur le Web ? Selon le classement établi par l’agence, c’est Paul Magnette (PS) qui occupe le haut de la liste avec un score de 87 %. "Plus de 24 000 followers sur Twitter, 29 000 fans sur Facebook, le ministre-Président a saisi depuis longtemps toute l’importance d’une présence maîtrisée sur le Web et sur les réseaux", relève Reputation 365. Un gros point faible : aucun "tweet" depuis le 18 juin…
Magnette... nu
Amusant : le côté "sex-symbol" de Paul Magnette ressort assez fortement de l’étude. En effet, les mots clefs encodés par les internautes au sujet de l’ex-président faisant fonction du PS sur le moteur de recherche Google sont pour le moins… étonnants. Dans l’ordre : "Paul Magnette marié"; "Paul Magnette et sa compagne"; "Paul Magnette papa"; et, pardon aux lecteurs les plus prudes, "Paul Magnette nu"…
Deuxième ministre wallon e-populaire : Jean-Claude Marcourt (PS), avec un score de 74 %. Surprenant, car le Liégeois n’est pas réputé pour accorder une très grande attention à son image ou à sa manière de communiquer.
Autre paradoxe : Eliane Tillieux (PS), elle, arrive en 4e position avec un score de 65 % d’e-réputation. "Pour une ministre que l’on dit parfois effacée, voilà une excellente surprise, analyse Reputation 365. Son point fort ? Avec 35 tweets par mois, Eliane Tillieux est la plus régulière des ministres. Elle est également la seule à utiliser Instagram (application de partage de photos et de vidéos).
L’anecdote ? "Son attachée de presse possède une solide expérience de community manager (gestionnaire de la présence d’une marque ou d’une personnalité sur les médias sociaux, NdlR) auprès du gouvernement wallon, et a donc pu faire passer cette préoccupation dans la communication de sa patronne."
Les CDH du nouvel exécutif régional sont plutôt en queue de classement. Le premier des humanistes, c’est Maxime Prévot. Il obtient 59 %. Ce n’est pas exceptionnel face à un Magnette ou un Marcourt. Toutefois, "le bourgmestre de Namur hérite d’un méga-portefeuille et d’un poste de vice-Président qui vont participer à l’envol de son e-réputation". Sa faiblesse : "Sa popularité sur Internet et les réseaux sociaux : une présence en pointillés sur Twitter et une faible base de fans actifs."
Collin, champion du cumul
Direction le fond du classement : on y trouve naturellement René Collin, la surprise du casting CDH pour l’exécutif wallon. C’est le seul ministre à ne pas avoir de page sur Wikipédia. Autre remarque de l’agence : "C’est le champion du cumul de mandats, selon le site Web cumuleo.be, qui apparaît dans sa première page de résultats Google (20 mandats dont 9 rémunérés). Il est d’ailleurs le mandataire le plus demandé sur ce site."
