Le gros coup de blues des députés

Le pouvoir législatif s’est effacé face au gouvernement, c’est l’évolution de nos démocraties. Les députés de base sont souvent réduits à un rôle de presse-bouton et dépriment. Parmi d’autres, la particratie et le jeu majorité/opposition expliquent ce phénomène.

Frédéric Chardon et Antoine Clevers
- Sénat: Débat sur la déclaration gouvernementale du Gouvernement fédéral Van Rompuy I - Senaat: bespreking van de verklaring van federale Regering Van Rompuy 1 * Armand De Decker 5/1/2009
- Sénat: Débat sur la déclaration gouvernementale du Gouvernement fédéral Van Rompuy I - Senaat: bespreking van de verklaring van federale Regering Van Rompuy 1 * Armand De Decker 5/1/2009 ©Photo News

"Il faut vraiment que mon président de parti arrive pour que tout le monde se sente obligé de rejoindre l’hémicycle. La première chose à réformer pour faire fonctionner le Parlement, c’est de fermer le bar", confie avec ironie un membre de la Chambre des représentants. Désabusé, il ajoute : "Il n’y a pas de véritables débats entre les ministres et les députés. Le jeudi, en séance plénière, le jeu des questions et des réponses n’est plus qu’un simple rite, il n’y a pas de vrai débat."

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