Joëlle Milquet : "Je pose un acte noble" face à "une claire intention de nuire

La ministre CDH a annoncé sa démission ce lundi matin. Voici les principales déclarations de Joëlle Milquet lors de la conférence de presse.

Rédaction

La ministre de l'Education, de la Culture et de l’Enfance en Fédération Wallonie-Bruxelles a annoncé sa démission ce lundi matin. En cause : son inculpation par la Justice dans le dossier des emplois fictifs ( voir ici ).

Voici les principales déclarations de Joëlle Milquet lors de la conférence de presse de ce lundi :


- "Il ne s'agit pas d'emplois fictifs"

- "La vision préconçue du conseiller instructeur n'a jamais évolué"

- "C'est la première fois que les congés pris sont suspects car payés par l'Etat"

- "Selon le profil qu'a un collaborateur, il est suspect ou pas"

- "Au travers de mon cas, ce sont tous les cabinets ministériels qui voient leur fonctionnement mis en cause"

- "Je n'ai rien à me reprocher"

- "L'interprétation de l'article 245 du code pénal remet en cause tout le fonctionnement du monde politique "

- "Non, la politique n'est pas méprisable comme j'ai pu le ressentir au cours des auditions. Non, être militant et défendre un projet de société n'est pas malsain"

- "Malgré le fait que cette inculpation soit infondée, je remettrai ma démission"

- "Je prends cette décision sereinement"

- "Je pose un acte noble"

- "A l'origine de ce dossier, il y a une attaque politique malveillante, une claire intention de nuire"

- "Je vous reverrai avec plaisir dans d'autres fonctions"

- "Cette inculpation n'est pas juste mais je sais prendre mes responsabilités"


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