"La N-VA n’a plus peur de s’afficher comme le premier ennemi de l’Etat de droit"
Publié le 18-05-2017 à 09h20
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La scission de l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde n’a manifestement pas tout à fait éteint les querelles communautaires en périphérie bruxelloise. Exemple à Rhode-Saint-Genèse où l’opposition néerlandophone a décidé de porter plainte auprès de la tutelle flamande après que la commune a lancé une campagne d’information destinée à ses habitants francophones.
Objectif : leur rappeler qu’ils peuvent, tous les quatre ans, demander que leurs documents administratifs leur soient fournis en français. Cette plainte, pratiquement réclamée par l’aile N-VA du gouvernement flamand, démontre que "la N-VA n’a plus peur de s’afficher comme le premier ennemi de l’Etat de droit, fustige Sophie Rohonyi, présidente du parti Défi-Périphérie. Alors que le parti nationaliste assume des missions ministérielles l’obligeant à faire respecter la loi, elle en profite surtout pour appliquer son programme, à savoir la fin du régime des facilités, quitte à refuser, encore une fois, d’exécuter une décision de justice."
Comme le bourgmestre CDH de Rhode, Pierre Rolin (CDH), elle s’appuie sur un arrêt du Conseil d’Etat pour soutenir cette camapgne. Ben Weyts, ministre N-VA en charge de la périphérie au gouvernement flamand estime, lui, que celle-ci est contraire à la législation linguistique.