Pacte des migrations : pour Wouter Beke, s'il y a crise politique, ce sera à cause de la N-VA

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Pacte des migrations : pour Wouter Beke, s'il y a crise politique, ce sera à cause de la N-VA
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Le président du CD&V Wouter Beke estime que la Belgique doit approuver le pacte des Nations Unies sur les migrations, n'en déplaise à la N-VA, son partenaire de coalition au sein du gouvernement. "Je pars du principe que le Premier ministre se rendra à Marrakech. Si la N-VA veut en faire un problème, elle en portera la responsabilité", a-t-il déclaré sur Radio 1. Les nationalistes flamands se disent "grandement préoccupés par les potentielles implications juridiques" du pacte, qui va à "l'encontre de leur vision de la migration et de la politique que mène le gouvernement".

Malgré les protestations de la N-VA, le Premier ministre Charles Michel (MR) aurait fait part de sa ferme volonté d'approuver le texte onusien. Pour ce faire, il pourrait même se rendre personnellement à Marrakech (Maroc) en décembre prochain, où aura lieu une réunion internationale sur le pacte.

D'après le secrétaire d'État à l'Asile et la Migration, Theo Francken (N-VA), M. Michel doit trouver une solution sur ce dossier au sein du gouvernement.

Interrogé mercredi matin, le président des chrétiens démocrates flamands Wouter Beke a pour sa part réaffirmé son soutien au document de l'ONU. "La migration est actuellement chaotique et insuffisamment réglementée. Ce pacte est une première étape pour aboutir à une meilleure régulation. Concentrons nous sur son contenu, au lieu d'en faire une lutte symbolique", a-t-il déclaré.

Se désolidariser d'un texte qui a été longuement négocié serait "peu cohérent", a-t-il conclu.

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