MR et N-VA, une vraie dépendance réciproque au-delà du show

Analyse > Frédéric Chardon

Au PS, on ne parle de l’actuelle majorité fédérale qu’en ces termes : "le gouvernement MR/N-VA". Il s’agit de rappeler en permanence aux électeurs le poids de la "faute" qui pèse sur les épaules des libéraux francophones : avoir monté une coalition en 2014 avec les nationalistes flamands. Bien sûr, c’est de la communication politique mais, plus finement, cette formule met en évidence la réelle relation de dépendance entre les deux formations. La N-VA a besoin du MR pour se maintenir au pouvoir fédéral puisque les autres partis francophones refusent de gouverner avec elle. Et le MR a besoin de la N-VA pour pouvoir appliquer son programme de centre-droit au fédéral.

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